Les prix du pétrole évoluaient à l'équilibre, hier, sur fond d'un accès de faiblesse du dollar, malgré une persistance de craintes sur l'état de la reprise économique mondiale. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août coûtait 76,09 dollars, inchangé par rapport à la clôture de jeudi, alors que le brut léger texan (WTI) à échéance identique prenait 9 cents à 76,73 dollars sur le marché new-yorkais. Durant la matinée, l'euro coûtait 1,2975 dollar, après avoir atteint 1,2979 dollar en début d'échanges, son plus haut niveau depuis le 10 mai. Ainsi, un dollar faible encourage les achats de pétrole en améliorant le pouvoir d'achat des investisseurs non américains et en augmentant l'attrait des matières premières comme placement pour se prémunir contre l'inflation. Les cours étaient, cependant, sous l'effet des doutes entourant la solidité de la demande d'énergie, au lendemain de la parution d'indicateurs décevants aux Etats-Unis. Des indices reflétant l'activité manufacturière dans les régions de New York et de Philadelphie se sont révélés inférieurs aux attentes et signalaient un ralentissement de l'expansion économique dans le pays, un élément négatif pour la demande en énergie. Les cours restaient en hausse sur la semaine, et ce, après avoir nettement progressé mardi et s'être approché du seuil de 78 dollars. Ils ont cumulé deux séances de baisse, mercredi et jeudi.