Du lait cru à vau-l'eau La fermeture, durant la journée, du tronçon routier Blida-Médéa à la circulation des poids lourds ne fait pas que des heureux. A titre d'exemple, des collecteurs de lait cru qui s'approvisionnent à partir du centre de collecte de Batti (Médéa) avant d'acheminer ce produit vers les laiteries de Birkhadem et de Blida, entre autres, ont vu leur chiffre d'affaires considérablement baisser. Depuis plus de 4 mois, ils sont obligés de transporter ce liquide le soir au moment où les transformateurs de lait ne sont pas en activité. Les collecteurs doivent alors attendre plusieurs heures pour pouvoir vendre leur produit. Du coup, une grande quantité de lait devient impropre à la consommation à cause de la chaleur de l'été. Les équipements frigorifiques dont ils disposent ne suffisent pas à stocker les grandes quantités collectées. Ils demandent ainsi une dérogation pour transporter le lait cru, via des camions frigorifiques, durant la journée. Cela permettra au moins de préserver une filière, pour le développement de laquelle l'Etat injecte des milliards. 350 000 cas de polyarthrite rhumatoïde en Algérie Quelque 350 000 cas de polyarthrite rhumatoïde ont été enregistrés, dont 75% sont des femmes âgées de 30 à 50 ans, ont révélé samedi à Alger des spécialistes lors d'une journée d'information sur la polyarthrite rhumatoïde. « La maladie entraîne l'arrêt de travail dans 50% des cas avant 5 ans et l'invalidité dans 10% des cas avant 2 ans », a précisé le Pr Aïcha Ladjouz, chef de service de rhumatologie à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) de Ben Aknoun lors de la rencontre organisée par l'Observatoire algérien de la femme. La polyarthrite aiguë est une maladie chronique qui touche, dans une première phase, les articulations de la main, puis celles des autres parties du corps avant d'atteindre certains organes comme le poumon, le cœur et le rein. Les participants à cette journée d'information ont préconisé l'introduction de la polyarthrite rhumatoïde dans la liste des maladies chroniques, et l'instauration d'une journée nationale pour la polyarthrite rhumatoïde. Les embouteillages qui faussent les week-ends Partir vers la grande bleue est devenu un exercice difficile à accomplir. Durant ces derniers week-ends, il est pratiquement impossible de circuler sur les routes menant aux différentes plages. Pour une course d'une vingtaine de kilomètres, il faut compter pas moins de deux heures, parfois un peu plus. Cela étant, il faut savoir que malgré les dispositifs mis en place, il y a eu plus d'une vingtaine de morts et beaucoup de blessés sur les routes durant ce dernier week-end. Véritable calvaire pour de nombreuses familles, la circulation automobile est en passe de décourager plus d'un et par ricochet fausser les vacances des algériens. A noter que les embouteillages sont signalés même tard dans la nuit. Cabine de presse à Sétif, un espace barricadé Les organisateurs de la rencontre ES Sétif -ES Tunis ont, une nouvelle fois, oublié de « toiletter » la cabine réservée aux journalistes de la presse, obligés de travailler sur de crasseux pupitres. Ne manquant sans nul doute pas de mauvaises idées, les chargés du stade ont, le moins qu'on puisse dire, transformé cette cabine et une bonne partie du 8 Mai en prison, car de nombreuses issues de ces espaces sont barricadées avec du fer forgé comme une prison. Cette trouvaille a accentué les difficultés de la presse écrite travaillant déjà dans de mauvaises conditions. Les responsables de l'ES Sétif sont interpellés pour, non seulement « déboulonner » les barricades et barbelés installés ici et là, mais aussi redorer le blason de ce temple sportif.