Moins d'un mois après la clôture de la dernière session criminelle de l'année 2004, le président de la cour de Constantine vient de notifier par ordonnance, affichée au siège, sis au passage Me Aït Ahcène, l'ouverture de la première session criminelle de l'année 2005, fixée pour le 9 du mois en cours. Sans connaître toutefois le nombre des affaires qui seront traitées, on saura que 26 affaires inscrites au rôle forment la première partie d'une session appelée à être prolongée, à l'instar des précédentes en raison des dossiers qui demeurent en cours d'instruction. Les magistrats désignés pour diriger les audiences jusqu'au 24 avril auront à trancher sur des affaires liées à des crimes commis contre les personnes et les biens de l'Etat. On compte ainsi deux meurtres prémédités, trois tentatives de meurtre, six cas d'association de malfaiteurs, et quatre affaires de mœurs, cela en sus d'une affaire de constitution de groupe terroriste et des cas de falsification de documents officiels, kidnapping et de vols par effraction. Pour rappel, la dernière session de l'année écoulée qui a duré près de quatre mois après trois prolongations, a vu le traitement de 141 affaires. Parmi les procès spectaculaires qui ont suscité l'attention particulière des médias, on retiendra celui de l'émir de Katibat Essounna, condamné avec son adjoint, le 8 janvier dernier à la peine capitale. Le même sort a été celui du meurtrier à la tronçonneuse après trois reports consécutifs.