Les figues de barbarie communément appelées (Karmous En Sara) ont fait leur apparition depuis le 15 juillet dernier à travers les différents quartiers et principales artères de la ville. Ce sont généralement des jeunes et moins jeunes qui munis de charettes, s'adonnent à ce commerce. Cueillis précocement, ces fruits sauvages sont cédés actuellement à 10DA l'unité. Certains les exposent au soleil dans des sachets de 13 unités, au prix de 100 DA. Il faut dire que ce procédé ne semble nullement décourager les citoyens qui ne s'empêchent pas de déguster ce fruit de saison.Un fruit dont la commercialisation s'avère un créneau juteux, notamment pour les vendeurs. Ces derniers en effet, disposent en zone rurale, notamment dans les régions chaudes propices à leur éclosion de carrés ou de rangées de ce type de fruit ne nécessitant pratiquement aucun investissement. Sa cueillette qui se fait généralement en famille, son transport, son emballage sont donc en pur profit pour ces « occasionnels ». Interviennent alors les intermédiaires qui raflent la mise . Ces derniers se présentent tôt le matin, canicule oblige, aux alentours des halles centrales ou à l'entrée de certaines agglomérations. C'est donc chargés de leurs cageots, qu'ils s'engagent dans le chemin du retour pour écouler leur marchandise dans leurs lieux de prédilection et au prix qu'ils fixeront à leur tour à leurs clients.