Le stade de football de Seballa, antenne rattachée à la commune de Draria, est une fois de plus envahi par les déjections pestilentielles, eaux usées, et autres déchets sanitaires, et cela de manière chronique depuis deux ans. La canalisation, qui évacue les eaux usées d'un lotissement d'immeubles, de villas ainsi que d'une usine d'aromatiques est de nouveau bouchée, alors même que celle-ci a été refaite par les agents de l'APC de Draria. Force est de constater que les réparations opérées n'ont servi à rien, puisque, loi de récurrence du travail bâclé oblige, le regard en béton laisse déborder une nappe verdâtre de déjections d'homos algerius. L'air nauséabond émousse les narines du passant, des riverains, des habitants du quartier, jusqu'aux malades en rééducation à l'hôpital de Tixeraïne, ainsi que les citoyens qui fréquentent la mosquée située en hauteur dudit stade. L'odeur ne suffisant pas, des essaims de moustiques pullulent dans cette mare peu respectueuse de l'hygiène publique, dont n'importe quel Algérien doit se targuer d'être un droit. Ce qui a pour résultat l'invasion des maisons de tout un quartier par des moustiques. Les habitants sont incommodés à plus d'un titre : en pleine chaleur estivale, la puanteur se mêle à l'amertume des adolescents qui ne peuvent plus jouer au football, et des anciens qui prennent leur mal en sage patience avant de tirer, pointer et lancer un carreau audacieux. Que font les responsables communaux de Draria, face aux réclamations faites par tous les citoyens auprès des services concernés ?