Selon une étude menée par le groupe britannique Urban Clean environnement publiée en 2008, Alger a été classée 3e ville la plus sale au monde derrière Banjul, en Gambie, et Kigali au Rwanda, avec un résultat de 3,75%. La raison principale de cette situation est « le manque de civisme des Algérois », explique cet organisme, précisant que « les Algérois n'utilisent pas les poubelles publiques et ne se gênent pas pour jeter des bouteilles en plastique ou des épluchures par les fenêtres de leurs voitures ». Deux ans après la publication de cette étude et en l'absence d'une loi réprimant ces pratiques méprisables, la situation est toujours la même. De nos jours, les balcons ornés de fleurs et les rues bien entretenues se font très rares. Les citoyens de la capitale pourront-ils circuler un jour dans des quartiers propres où l'odeur du jasmin remplacerait la puanteur des détritus ?