La cité du 1er Mai, qui abrite le siège de l'APC de la commune de Ouled Yaïch, vit depuis plusieurs années dans un dénuement total et un abandon évident sans que les responsables locaux ne daignent bouger le doigt. Autrefois, c'était une cité belle et entretenue, convoitée par les citoyens pour son cadre agréable et convivial, mais sa situation n'a cessé de se dégrader jusqu'à être actuellement dans un état lamentable. Toutes les tentatives pour des améliorations et lui redonner son aura d'antan ont toutes échoué par un manque de suivi. Par exemple, les projets d'assainissement à peine entamés sont délaissés, ce qui complique encore la situation. Toutes les voies d'accès sont éventrées et crevassées rendant la circulation impraticable, même à pied. Quand il pleut, elles sont rapidement inondées, deviennent boueuses et charriant des détritus. Ces projets d'assainissement terminés avec des anomalies relevées, il y a six ans, n'ont pas été suivis d'effets comme le goudronnage. La dernière tentative date d'une année, pour l'amélioration urbaine. Mais à peine commencés, les travaux sont interrompus et stagnent. Les autorités ont lancé une vaste opération pour éliminer les constructions des devantures illicites au niveau des rez-de-chaussée. Mais, le comble est que là aussi le travail n'a pas été achevé. Au lieu de continuer le travail d'amélioration avec l'aménagement des trottoirs et des espaces verts, tout a été laissé en l'état avec une situation de délabrement total. A cela s'ajoute le refus de l'Apc de procéder au nettoyage des rues et l'entretien des espaces verts. La saleté est partout, par manque de rammassage de détritus. Ce ne sont plus des quartiers où l'on peut vivre. A cela s'ajoutent les poubelles qui débordent et deviennent de véritables décharges sauvages sans aucune intervention des services d'hygiène. Des dangers sur la santé planent sur les citoyens avec les risques de maladies graves. L'impuissance des autorités dont l'APC, la duch et la daïra est encore lpus évidente avec la mauvaise gestion des espaces situés à l'entrée de la cité. Ces lieux mitoyens avec le complexe sportif, séparé par Oued Beni Azza, sont devenus un véritable dépotoir et de décharge de gravats pour les camions de grand tonnage au vu et au su de tous, empêchant les enfants d'y jouer et les familles de venir s'y détendre. Les habitants de la cité n'ont cessé d'attirer l'attention des autorités pour se pencher sur leur situation et arrêter ce calvaire qui dure dans le temps. Ils lancent un appel au wali pour trouver une issue finale. « Nous voulons une solution et nous sommes prêts à des actions de volontariat pour rendre à la cité son cachet d'antan ».