« Qui ne connaît la valeur des mots ne saura connaître les hommes. Lorsque les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté. » Confucius. Abdelhamid Benzerari (*) On déplore trop souvent chez nos élèves l'indigence de la pensée, la pauvreté et l'imprécision du vocabulaire, ainsi qu'une maladresse indéniable à ordonner un développement. Il faut, pour que l'enfant puisse écrire avec autant d'aisance qu'il parle, que s'opèrent une évolution, une maturation de ses possibilités linguistiques. Il faut qu'il puisse se passer de l'appui des circonstances et de l'éloquence de la mimique pour exprimer ce qu'il fait, ce qu'il pense ou ce qu'il sent ; il faut qu'il soit spontanément enclin à une analyse verbale dépouillée de tous les résidus concrets… lorsqu'il désire exprimer quelque chose, et il faut que d'innombrables thèmes formels, infiniment plastiques, infiniment mouvants et cependant impérieux se pressent à la moindre occasion au seuil de sa conscience et appellent des mots ; il faut que ces mots surgissent spontanément, appelés non point par leur composition ou leur sonorité, mais par leur signification et leur rôle grammatical. « La maîtrise de la langue » « Apprendre à écrire, comme apprendre à parler, c'est apprendre à penser ». L'élève, dans un monde mouvant, assourdissant d'informations, où il aura sans cesse à se situer, à comprendre et à émettre des messages, sera d'autant plus apte à être un citoyen, un travailleur, un homme heureux qu'il sera maître de l'instrument linguistique. Il parlera, il lira, il écrira. Les expériences d'éducation des adultes et les statistiques montrent combien ces trois actes sont actuellement réservés à un petit nombre et quels obstacles ils constituent pour les autres. Dans nos classes, on remarquera chez les élèves actuellement l'emploi abusif de l'arabe dialectal « envahi » de mots français arabisés (machina, cousina, tomabila, el maço, téléphoni, el trottoir, boulici, dodane (dos d'âne)… à l'écrit comme à l'oral. Les fautes grammaticales, de conjugaison, et d'orthographe sont aussi à déplorer. « La qualité de l'expression verbale est d'être claire sans être banale. » (Aristote). La correction de la langue parlée s'acquiert surtout par la pratique. Sa maîtrise permet et impose, à celui qui s'exprime comme à celui qui reçoit un message, de structurer une pensée que l'effort de formalisation aura mieux précisée. Un apprentissage continu tout au long de la scolarité permettra à l'élève, puis à l'adulte, d'approfondir sa propre réflexion et de comprendre celle de l'autre. Structuration et libération de l'intelligence comme de la sensibilité et de l'imagination sont indispensables à tous et à chacun. Elles s'imposent non seulement dans le cours de l'expression verbale, mais dans toutes les autres disciplines. Ainsi s'affirme le rôle fondamental de décloisonnement de notre langue nationale : il rythme aussi bien la physique que la poésie ; il conditionne tant le savoir que les relations humaines. La lecture permettra d'abord de comprendre les messages de contrainte ou d'avertissement qui, dans la vie quotidienne, déterminent la possibilité de se mouvoir et d'agir. Elle saura mettre chacun en relation simultanément avec ses contemporains et avec les hommes du passé qui auront émis des messages. Elle fera comprendre le permanent et le différent et l'importance de la forme pour communiquer de façon précise une idée ou un sentiment. C'est dans les livres qu'il trouvera un nouvel aliment aux besoins de son imagination. Les livres lui apporteront l'évocation de mondes inconnus, de milieux nouveaux qu'il ignore, et surtout ils lui offriront de quoi rêver. Rêver, c'est-à-dire transfigurer le réel, et recomposer une réalité nouvelle avec des éléments donnés. On cultivera donc chez les enfants le goût des livres, en n'oubliant pas qu'aimer lire est d'abord une habitude. Il convient de la faire prendre le plus tôt possible, de diriger et de conseiller les lectures. Un des premiers objectifs sera de donner le goût de l'histoire simplement racontée. La plupart des élèves quittent l'école à 16 ans : il leur faut, à cet âge, avoir acquis le goût de la lecture, même non élaborée. Le plus souvent, ils conservent de l'acte de lire un souvenir d'ennui et d'effort non motivé, souvenir qui, l'école terminée, les fait alors renoncer à toute lecture. L'esprit critique, le goût d'exprimer l'imaginaire, la recherche de l'adéquation de la forme à la pensée, le façonnage de la forme elle-même par des jeux (en un mot ce qui permet de jouir de la langue) s'imposent le plus aisément à de jeunes enfants et peuvent les ravir. Encore faut-il continuer tout au long de la scolarité, afin que l'école ne puisse plus être accusée d'étouffer imagination et créativité, poésie et plaisir, tous quatre si nécessaires aux adultes. Volontairement ou non, l'enfant, devenu adulte, changera de métier ; il devra donc apprendre et comprendre de nouveaux langages. Il devra être motivé plus que contraint ; c'est pourquoi lui est indispensable une compréhension du monde, ce monde qu'il voit mobile, et sur lequel il doit pouvoir exercer son esprit critique et agir. En effet, l'arabe, langue commune, est de façon concomitante langue de spécialistes, voire « jargon ». Sous des formes diverses, il sert à l'administration, au syndicaliste, au poète, au technicien, etc. L'usage de plusieurs de ces « langues » est nécessaire à l'adulte ; il y aura été entraîné dès l'école par un contact fréquent avec des représentants de diverses activités, sous la responsabilité de son maître ; pour ce faire, l'élève sera mis en face de situations réelles qui seules expliquent et justifient ces diversités de la langue. Donc, l'enseignement de la langue nationale s'ouvrira très largement au monde extra-scolaire ; il décloisonnera le monde scolaire lui-même : ne faut-il pas s'exprimer justement en physique, en histoire… ? D'où l'intérêt des enquêtes. Emile Alain, le philosophe français, a écrit : « On n'observe jamais qu'à travers les idées qu'on a ». C'est pourquoi on ne lâchera pas l'enfant sur le terrain de son enquête sans l'avoir muni d'un questionnaire précis, adapté aux conditions particulières du travail à faire. Dans l'institution scolaire, le cours d'arabe, lieu privilégié de la communication, devra réunir les élèves engagés dans des types différents de scolarité. Il pourra le faire autour de thèmes, d'actions dans l'école ou hors de l'école : la diversité, la prééminence de chaque spécialité rendra tangible la nécessaire solidarité des savoirs et des hommes. Il est indispensable que les élèves aient acquis le maniement de la langue. L'apprentissage progressif de la forme juste accompagne l'affirmation de plus en plus assurée de la pensée (il ne doit pas être un moule imposé trop tôt et par là-même déformant). Cela nécessite aptitudes et apprentissage pour le maître lui-même qui devra se montrer capable d'oublier ses modèles, et d'écouter, pour amener son élève à formuler et à préciser ce qu'il tente de dire. Traditionnellement, en effet, la relation pédagogique va du maître à l'élève ; elle va heureusement de plus en plus souvent aussi de l'élève au maître, encore que trop souvent la forme d'interrogation utilisée par le maître, et aussi la nature de sa fonction faussent cette relation. La relation d'élève à élève, en présence du maître ou sans lui, n'est que trop rarement prise en compte. Une nouvelle forme de relation pédagogique devra habituer les maîtres à écouter les dialogues entre élèves et à juger de la qualité de cette communication par les résultats du travail collectif. Savoir écouter, savoir parler, doivent accompagner savoir lire et savoir écrire. L'élève sera entraîné le plus tôt possible à prendre de plus en plus d'initiatives et à savoir choisir, seul, ou avec la classe, avec ou sans maître. Des textes pourront être choisis par les élèves, des actions, dans l'école et hors de l'école, pourront être imaginées et proposées par eux ; il faudra en des occasions bien précises et à des niveaux qui correspondront à leur maturité leur confier de vraies responsabilités. Ainsi, l'école conduira l'enfant à devenir un homme responsable, ouvert au monde et créateur. Or, jusqu'ici, l'école, pour des raisons multiples de recrutement de structures, d'habitudes, a tendance à « surprotéger » et par là-même à ne pas faire bénéficier ceux qui la fréquentent de l'enseignement le plus fondamental, celui de la vie. Les enseignants, tout au long de leur carrière, ne sortent guère du monde de l'école. Dans le cadre de leur vie professionnelle (l'école) les élèves, coupés des contraintes et des joies de la vie réelle, n'acquièrent pas la motivation de leur apprentissage et ont tendance à se réfugier dans l'illusion, l'indifférence et parfois le désespoir. Le mode actuel de sélection, les efforts sanctionnés par des épreuves exclusivement individuelles et théoriques ne prennent pas en compte certaines des qualités et des aptitudes les plus fondamentales. Un des rôles essentiels de l'école doit être de donner à ceux qui la quittent l'appétit de l'éducation permanente, qui après l'indispensable formation initiale doit permettre de réduire les inégalités socioculturelles. Ainsi pourraient être recrutés, à tous les niveaux et sur des critères moins abstraitement formels que ceux d'aujourd'hui, des hommes de profession qualifiés et responsables. Mais il ne faut pas pour autant détourner l'âge privilégié qu'est l'adolescence de son rôle de passage et d'élargissement vers la prise de possession du monde, la responsabilité, la création, la réflexion et éventuellement le bonheur. Pour une pratique rénovée Compte tenu de l'importance culturelle et sociale d'un tel enseignement : l'enseignement de la langue (grâce, entre autres, à la pratique systématique de l'interdisciplinarité) doit être une préoccupation permanente de tous les enseignants, quelle que soit leur discipline personnelle. Méthodes pédagogiques, programmes, contrôles, doivent être rigoureusement adaptés aux besoins et aux aptitudes réelles afin d'éviter l'échec répété qui, avec ses conséquences, pèse sur la vie entière. L'observation des élèves doit porter non seulement sur les qualités scolaires de base (capacité d'expression et de communication orale et écrite, méthode et rigueur dans la réflexion et dans l'analyse, pertinence du discours), mais aussi des qualités manifestées dans les autres moyens d'expression (artistiques, manuels, corporels). Initiative et responsabilité seront largement prises en compte. Inciter les professeurs de toutes les disciplines à faire observer dans leurs classes une pratique correcte et aisée (écrite et orale) de la langue commune. Multiplier, en conséquence, les groupes de soutien et de rattrapage pour les élèves qui accusent un retard. Développer la pratique de l'auto-évaluation, avec le sens des responsabilités qu'elle implique. Sans réduire l'importance de l'écrit, réserver toujours sa place à un entretien oral avec l'élève moins pour contrôler ses réponses que pour écouter ce qu'il a à dire. Tous les établissements doivent avoir une bibliothèque et un centre de documentation pluridisciplinaire largement ouverts aux élèves et assez accueillants pour que ceux-ci en prennent volontiers le chemin. Les constructions scolaires doivent tenir compte, non seulement des nécessités de l'enseignement proprement dit ,mais de celles que comporte l'animation culturelle sous ses diverses formes. Multiplier en classe et hors de la classe des situations favorables à la communication et à l'expression écrite et orale. Adapter les exercices oraux et écrits aux intérêts, activités et motivations du groupe-classe. Réserver une place importante à l'expression libre sous toutes ses formes. Collaborer avec les disciplines d'expression plastique, musicale. Donner toute sa valeur à la diction expressive des textes. Employer systématiquement les méthodes actives, généraliser le travail indépendant et, par un large système d'options, permettre aux élèves de personnaliser leur culture. Développer les exercices créatifs écrits et oraux, en particulier les essais libres et les tentatives poétiques. A côté du contrôle du savoir et des normes, faire chaque jour une place importante à l'appréciation de l'imagination et de l'intelligence créative. Théorie et Pratique Linguistique et enseignement de la langue 1)- La linguistique « moderne », en dépit de la diversité de ses tendances, trouve dès à présent d'innombrables applications dans l'enseignement de la langue. Mais, plutôt que le caractère théorique, on en favorisera l'aspect expérimental, les procédures d'analyse, de découverte et d'appropriation. Pour dominer la richesse d'une science en pleine évolution, le maître doit recevoir une solide formation, puis disposer d'une information qui lui donne le recul nécessaire. 2)- On insiste sur l'importance d'un enseignement cohérent de la langue orale et sur la nécessité, non d'imposer une norme unique, mais d'étudier et de pratiquer tous les aspects de la langue. 3)- On propose de remplacer, notamment pour l'orthographe, une pédagogie fondée sur la notion de faute par une autre fondée sur la notion de progression et d'urgence pédagogique. 4)- La collaboration du professeur d'arabe et du professeur de mathématiques, qui enseignent l'un et l'autre un langage, peut-être particulièrement fructueuse. La classe d'arabe est le lieu d'apprentissage de la communication et de l'expression. Elle contribue à développer la réflexion, l'imagination et la sensibilité. Elle favorise la compréhension du monde. Pour atteindre ces objectifs, se pose la question de l'utilisation de ce matériau qu'est le texte écrit : on entendra ici par cette expression tout ensemble écrit cohérent et signifiant, qu'il soit ou non reconnu comme littéraire. Approche et étude de texte L'étude des textes est la meilleure initiation à l'art de composer. Les enfants doivent être exercés à dégager l'idée dominante d'un texte, l'unité d'impression, puis à trouver comment l'auteur a réalisé cette unité par la sélection et la coordination des traits, et aussi par l'allure générale du style et par le choix des termes expressifs. Au cours de l'étude de texte, arrêtons-nous au mot expressif, à la phrase qui peint : étudions-les. Apprécions l'exactitude et la précision de l'observation, le pittoresque de l'image ; puis enrichissons l'écrin de l'enfant, non pour qu'il fasse une réserve de clichés, mais pour qu'il forme sa pensée et son langage. Les textes bien choisis fournissent à la fois des modèles et même des méthodes d'observation, de composition et d'expression. Les fins, c'est d'apprendre aux enfants l'orthographe, d'augmenter leurs ressources de vocabulaire, leurs connaissances de grammaire ; c'est de leur apprendre à lire intelligemment ; et enfin c'est encore, et c'est le plus beau et le plus difficile, d'éveiller en eux le sens littéraire, où entrent, à dose variable selon les rencontres, le discernement d'esprit, le sentiment esthétique, la justesse du sens moral… Enquêtes, comptes rendus et textes libres « On n'observe jamais qu'à travers les idées qu'on a », a dit Emile Alain. Tous sont discipline et éducation, c'est-à-dire obéissance à des règles, progression, effort. Ils sont aussi liberté. Et à mesure que se forme la personnalité et que s'enrichit la pensée, nous verrons que la part de la liberté devient plus large. L'observation est à l'origine de tous les exercices d'expression. Elle a besoin d'être dirigée et guidée. Il faut apprendre à l'enfant à observer, lui montrer comment on observe méthodiquement. L'expression d'une pensée rationnelle introduit l'enfant dans le monde des concepts et de l'abstraction. Il est indispensable de lui fournir une matière de manière à lui laisser porter son effort sur l'organisation de cette matière. C'est l'intérêt des comptes rendus. Le compte rendu d'enquête suppose l'établissement d'un plan de recherche, l'utilisation d'un questionnaire et la mise en forme des résultats obtenus. Le compte rendu de leçon ou l'établissement d'un résumé par les élèves devrait théoriquement pouvoir être fait après chaque leçon. Cela suppose que la leçon n'est pas un monologue du maître, mais qu'elle se développe avec la participation constante des élèves avec les mises au point successives qui dégagent les étapes et marquent les acquisitions. L'expression libre est la base de l'éducation. C'est un exercice important et très révélateur. Il doit amener les élèves à exploiter tous les menus événements de leur vie scolaire, individuelle, familiale. La pratique des textes libres est créatrice de joie, d'originalité, de spontanéité, de sincérité. Le goût de la lecture Trop peu de choses, par exemple, sont faites pour que le livre aille au lecteur ; l'effort consenti pour le développement des bibliothèques et des bibliobus reste notoirement insuffisant. Les enfants lisent mal et peu ; les parents, qui doivent donner l'exemple et qui eux-mêmes lisent peu ou pas du tout, ne les incitent pas à lire ; le livre est difficilement accessible et perd de son prestige et sa séduction face à des médias d'apparence plus facile, qui sont souvent favorisés. Les horaires de travail et les conditions de transport et d'habitat sont aujourd'hui des obstacles majeurs à la lecture. La déshumanisation de notre société, l'urbanisation anarchique, le déracinement généralisé, le culte de l'arrivisme et du profit, sont également d'autres obstacles à la lecture, considérée soit comme une activité non rentable, soit comme un simple ornement ou une distraction pour qui « a réussi » et donc « a le temps ». Faut-il pour autant attendre que les problèmes soient résolus hors de l'école pour les aborder à l'école ? Celle-ci, notamment par l'enseignement de la langue arabe, a son rôle à jouer dans le processus d'humanisation de la société. La classe d'arabe doit être un lieu d'acquisition de compétences, d'élaboration d'une culture et d'épanouissement de la personnalité. Il faut que tout professeur se considère comme professeur de la langue arabe. Il faut que la rédaction de la solution d'un problème, d'un compte rendu, d'une observation, soit regardée comme un exercice de style ou de composition. Il convient donc de restructurer l'enseignement de la langue nationale. Par un travail sur les objets spécifiques que sont les textes, la classe d'arabe doit développer les capacités de jugement critique et d'action sur la nature, sur le milieu et sur soi-même par l'étude de textes d'usage quotidien, de textes à caractère professionnel, etc. elle doit aussi permettre à l'élève d'acquérir la maîtrise des langages dont dépendra sa vie, et même simplement sa survie sociale lorsqu'il sera devenu homme. Les méthodes nouvelles, fondées sur la pratique active, vivante et joyeuse de la langue, et aussi sur le principe du travail libre et de l'effort personnel des enfants, ne sont que la conséquence des progrès apportés dans la connaissance des enfants par les études théoriques et pratiques de psychologie infantile et génétique, des progrès accomplis dans la méthodologie, grâce aux expériences raisonnées de gens de métier. Dans ce monde nouveau et mouvant, il ne saurait être question de traiter des textes, de leur approche et de leur étude par référence au seul écrit. Une masse d'informations et de signaux parvient à l'élève par d'autres voies que la lecture et, à l'intérieur même de la lecture par d'autres voies que celle des textes littéraires. L'écrit non littéraire et le non écrit font aujourd'hui partie du champ de l'information. Tout en ayant conscience de ce que peuvent avoir de frelaté et de dangereux, dans certaines circonstances, les média de l'audiovisuel, on ne saurait avoir, à l'égard de ces formes nouvelles d'expression, une attitude de refus. Ils ne doivent être ni abandonnés à un appareil indifférent à la culture ni envisagés comme innocents et comme pouvant satisfaire aux exigences fondamentales de la formation. (*) Directeur d'école à la retraite