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La viande indienne sur les étals : Le prix justifie le choix
Publié dans El Watan le 16 - 08 - 2010

Le prix est le seul paramètre déterminant le choix d'une grande partie des consommateurs.
Ai-je vraiment le choix ? », répond une ménagère, devant un étal de viande congelée, à notre question si elle est convaincue de s'approvisionner en viande importée d'Inde. Cette cliente n'a pas hésité à pointer un doigt accusateur sur les prix affichés. Viande fraîche entre 850 et 980 DA et la congelée à 650 DA. « Allez, faites-moi une autre proposition. Je dois préparer la soupe, les boureks, le plat de résistance, acheter des fruits et faire les provisions régulières de trois jours minimum avec un budget ne dépassant pas 1500 DA », insiste cette femme rencontrée devant une boucherie au chef-lieu de la commune de Mohammadia.
Le prix est le seul paramètre déterminant le choix d'une grande partie des consommateurs. La polémique ayant accompagné l'opération d'importation de la viande d'Inde a son effet sur la conscience du consommateur qui hésite, une bonne dizaine de minutes, avant de faire son dernier choix. Mais c'est une hésitation qui est vite chassée à la vue des prix des autres produits nécessaires au couffin (légumes, sucreries, détergents). Les bouchers mettent toute leur énergie pour plaider la cause de cette viande tant redoutée et incriminée.
« Elle est bonne, et voici, madame, les cachets attestant la conformité du produit avec les normes de santé de notre pays. » Et à un boucher installé dans la cité Les bananiers de se saisir d'un gros paquet de viande pour montrer les informations imprimées, date de paquetage, date de validité, mention hallal et cachets des responsables de la santé vétérinaire et autres mentions portées sur le film transparent protégeant cette viande. Un autre client n'a pas hésité à se référer aux informations révélées par les journaux concernant l'interdiction de cette viande en Europe.
« Ce sont des normes et des conditions européennes qui sont également en vigueur en ce qui concerne nos produits locaux. Mais nos normes sont aussi rigoureuses concernant l'hygiène et la santé publique », tente-t-il de rassurer. Clients et bouchers se lancent alors dans un long débat sur la décision prise par notre gouvernement d'importer cette viande et les points noirs concernant cette option. Pour les consommateurs que nous avons interrogés, ce ne sont pas les conditions d'importation qui les intéressent, mais plutôt les conditions dans lesquelles l'abattage des bêtes a été fait.
La mention « hallal » ne semble pas trop rassurer. « Je ne pense pas que les autorités aient vérifié les conditions de l'abattage », lance une dame. « Chez nous, vous pensez qu'ils (les responsables des ministères concernés) sont sur place pour vérifier l'abattage de chaque poule ou bœuf », lance un commerçant spécialisé dans la viande et le poisson congelés. S'étant emporté contre les propos de sa cliente, le commerçant la presse pour se décider d'acheter ou non. Et c'est sans grande conviction que cette dernière se résigne à acheter pour 250 DA, après avoir su que la viande brésilienne est absente des étals et que le poulet est à pas moins de 400DA/kg. Le prix de cette viande est jugé trop élevé par rapport au pouvoir d'achat. Soumis à une TVA de 17%, le prix de détail ne peut être en deçà de 650 DA, le prix de quelques protéines pour récupérer des affres d'une journée de jeûne.


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