Les habitants de Haï Moussalaha ont certainement remarqué le spectacle de désolation qu'offre le siège de l'ex-SNVI. Les usagers de la route nationale Chlef-Tissemsilt et les habitants de Haï Moussalaha, à la sortie sud de la ville de Chlef, ont certainement remarqué le spectacle de désolation qu'offre le siège de l'ex-SNVI. Ils sont vraiment « choqués » par l'état dans lequel se trouve cet édifice public, au moment où le discours officiel ne cesse de vanter les vertus de la paix retrouvée dans la région. En effet, Ils ne s'expliquent pas la présence d'un tel « vestige » d'une décennie qu'on croyait enterrée à jamais. À leurs yeux, le lieu, qui avait été incendié par des terroristes durant les années 90, ne mérite pas un tel sort et devait être débarrassé, depuis longtemps, des ruines de cette catastrophe ayant ravagé une grande partie de l'infrastructure qui servait d'entrepôt de véhicules et de pièces de rechange. Triste image des lieux Seuls les bureaux administratifs et d'autres structures d'accompagnement ont pu être épargnés par cet acte de sabotage ; mais, dans l'ensemble, cet espace de plus de 4 ha se trouve livré à l'abandon et à toutes sortes d'agressions depuis plus d'une décennie. La dissolution de l'entreprise n'a fait qu'aggraver les choses en perpétuant une triste image des lieux en question, au su et au vu de tout le monde. Les riverains comme les passants s'interrogent, d'ailleurs, sur l'absence de réaction des pouvoirs publics. Le bureau de wilaya d'AHD 54 a saisi directement le wali de Chlef, par courrier du 15 août 2010, en sollicitant son intervention pour débarrasser l'entrée sud de la ville de Chlef de cette « grande plaie ». Sur un autre plan, le maintien en l'état d'un patrimoine immobilier important ne sert ni l'économie de la région ni le développement local qui a besoin de structures du genre pour pallier le manque de locaux et de réserves foncières nécessaires à l'implantation d'équipements publics.