Toutes les unités hospitalières anti-covid 19 de la wilaya de Biskra enregistrent un amenuisement du taux d'occupation des lits dévolus aux malades de cette pandémie, constate-t-on. à l'hôpital Hakim Saâdane du chef-lieu, il n'y a plus que 37 personnes hospitalisées pour une capacité de 110 lits et l'hôpital ophtalmologique d'El Boukhari de Biskra n'en compte plus que 3. A Tolga, située à 38 km au sud-est de Biskra, l'unité anti-covid 19 traite 14 cas. A Sidi Okba, commune située à 18 km à l'Est de Biskra, qui a été un foyer important de propagation du corona virus, il n'y a plus que 12 malades alités à cause de la covid 19 tandis que l'unité de Zeribet El Oued, située à 80 km à l'Est de Biskra, annonce un taux d'occupation des lits de 00% depuis plusieurs jours. A la wilaya déléguée d'Ouled Djellel, à 100 km au sud-ouest de Biskra, dont l'hôpital du chef-lieu éponyme a connu une incroyable affluence de malades, on dénombre seulement 10 malades dont l'état est stationnaire à la grande satisfaction des équipes médicales, a-t-on appris de sources hospitalières. Cette accalmie de la circulation du virus dans la wilaya de Biskra et la baisse notable du taux d'occupation des lits des unités anti-covid 19 ne doit cependant pas pousser la population au relâchement et les mesures de prévention et de prudence sont toujours de mises, précise-t-on. D'autant plus que l'on annonce de nouveaux cas de contamination détectés dernièrement à Ain Zaâtout, Loutaya, El Kantara et Djemorah ; des communes septentrionales de la wilaya de Biskra qui étaient jusqu'a là plus ou moins préservées et où des dizaines de malades sont astreintes au confinement et aux soins chez eux. A noter que les rassemblements familiaux, les mariages et autres convois funéraires sont interdits et que les horaires de confinement allant de 23h à 5h, le port du masque obligatoire, le respect de la distanciation physique et les recommandations relatives à la stérilisation et à l'aseptisation régulière des espaces domestiques, commerciaux et publiques sont toujours en vigueur. «Le degré de vigilance ne doit pas retomber, car une résurgence de la maladie n'est pas à écarter pour le moment.», souligne un médecin.