L'international olympique Aymen Isaâd Lakjda, 22 ans, a paraphé un bail de deux ans en faveur du CS Constantine et a été présenté vendredi après-midi à la presse. En présence du directeur général par intérim, Nacereddine Medjoudj, enfin de retour de France, et de l'entraîneur Abdelkader Amarani, l'ailier gauche du MC Magra, qui avait par le passé évolué à l'USM El Harrach et au NA Hussein Dey, s'est dit fier d'être au CSC, équipe qu'il avait choisie en dépit d'offres émanant d'autres clubs de Ligue 1, à l'image du MC Oran et de la JS Saoura. «J'ai été sensible au grand intérêt que me portaient les dirigeants, à leur tête Medjoudj, ce qui a motivé ma décision de signer pour ce prestigieux club, l'un des meilleurs en Algérie. Il y a aussi la présence d'Amrani, qui est un grand nom dans le domaine du football, et enfin la perspective de disputer une compétition internationale la saison prochaine», a-t-il notamment déclaré, en ajoutant à l'endroit des supporters : «J'espère pouvoir apporter un plus à l'équipe, et que ma signature au CSC puisse être aussi profitable au club qu'à ma carrière de joueur.» Il convient de signaler que le doyen de l'Est a déjà engagé, au titre du mercato d'intersaison, six éléments, soit deux joueurs pour chaque compartiment : Maâmeri et Mokadem (WA Boufarik) en défense, Baghdaoui (ASM Oran) et Dib (AS Aïn M'lila) au milieu, et Amrani (CA Batna) et Lakdja en attaque, en attendant l'issue des négociations avec le milieu défensif de la JS Kabylie, Toufik Addadi, voire le recrutement d'un attaquant étranger (le nom de l'international rwandais Muhadjiri Hakizimana revient avec insistance). Si l'on ajoute les trois ou quatre réservistes promus en senior, c'est, à la place de la stabilisation tant vantée par la direction au temps de Rachid Redjradj, vers un chamboulement de l'équipe que l'on s'oriente, ce qui pose d'ores et déjà la question de la cohésion de l'effectif, d'autant plus que la préparation pour cette saison connaîtra forcément des restrictions, notamment en matière de stages à l'étranger – les frontières étant fermées –, et également d'organisation de matchs de préparation, le protocole sanitaire de rigueur n'étant pas facile à mettre en œuvre.