Un immeuble situé au 29 rue Hassani Issaad, à quelques encablures du C culturel français et non loin du poste de police de Cavaignac, menace de s'effondrer sur les habitants qui y résident. Selon un habitant de l'immeuble,la situation empire depuis plusieurs années maintenant. Pire encore, la cour de l'immeuble est devenue un squat pour plusieurs indus occupants qui s'y sont installés et ont également construit une baraque en tôle. Selon notre source, l'immeuble a subi de lourds dégâts. Des fissures tellement larges qu'une main peut y pénétrer facilement «les dégâts les plus importants se trouvent sous la bâtisse et plus exactement au niveau du hall d'entrée. Sous cette partie de l'immeuble, l'armature en métal s'est totalement dégradée et des morceaux tombent ce qui fragilise l'édifice», confie notre interlocuteur. Notre source indique également que de nombreuses lettres ont été envoyées au président d'APC d'Alger sans n'avoir reçu aucune réponse. Des lettres envoyées également au premier responsable de l'exécutif de la wilaya d'Alger l'informant de la gravité et de la précarité de la bâtisse, dont la construction remonte au siècle dernier. «Nous avons commencé à envoyer des lettres aux différents responsables depuis 2016 date où les travaux de réfection ont été stoppés afin de signaler notre inquiétude. Nous avons également envoyé tout un album photo et un CD comme preuve qui étaie nos dires mais jusqu'à présent aucune instance compétente n'a pris en considération nos doléances», s'indigne-t-il face a cette situation qui persiste. Dans une lettre adressé au directeur de l'OPGI de Hussein dey, propriétaire de l'immeuble et datée du 10 janvier 2016, les locataires et propriétaires, expliquent clairement la situation et les nombreux tracas qui rongent les habitants. Par ailleurs, la lettre dénonce clairement une politique de réhabilitation basée sur des travaux de façade, «ce qui a été fait en 2016 n'était que pour faire jolie. Le wali Zoukh avait mis en place une politique pour les façades et c'est tout. Il n'y a eu que de la peinture à l'extérieur et un masquage de câbles de parabole quand à notre sécurité et notre bien-être, personne ne semble s'enquérir», déclare notre informateur. Par ailleurs, plusieurs lettres ont été envoyées au président d'APC d'Alger-Centre, M. Bettache, daté du 24 août dernier, pour un droit de réponse comme le stipule la loi et au wali d'Alger Youcef Chofra daté du 2 septembre l'informant sur la situation dramatique dans laquelle vivent les locataires de l'immeuble.