Le tronçon Amizour-village agricole (Timezrit) est, désormais, prêt à la circulation automobile. Longue de 10 kilomètres, la mise en service de cette partie de la pénitente Béjaïa-Ahnif (Bouira) devrait intervenir dans quelques jours, selon la cellule de communication de la wilaya. En visite, la semaine passée, au niveau des différents échangeurs et bretelles achevés et donnant accès à l'autoroute à partir de la RN26, le wali de Béjaïa a instruit les entreprises de terminer rapidement l'installation des derniers panneaux de signalisation. Cependant, les travaux se poursuivent au niveau des autres tançons où les entreprises de réalisation ont été confrontées, outre les problèmes de financement et des oppositions, à des contraintes techniques qui les ont obligé de ralentir la cadence. La section Akhnak (Seddouk)-Amizour qui comprend plusieurs ouvrages d'art comme les deux tunnels et le viaduc de Sidi Aïch ainsi que l'un des plus importants viaducs, à savoir, celui de d'Akhnak qui s'élance sur plus de 900 m et 40 m de hauteur sont en voie d'achèvement. Par contre, le rythme des travaux au niveau de Lota, Aftis ainsi qu'au niveau du pont de Takariets laisse à désirer, selon les riverains qui constatent le manque de moyens humains et matériels mis sur ses chantiers. Pour ce qui est du dernier tronçon de 11 km, à savoir, Amizour-Port de Béjaïa, une variante a été proposée par un bureau d'études chinois en attendant sa validation par l'administration centrale ainsi que son financement. Le coût de cette dernière opération s'élève, selon la DTP, à environ 30 millions de dinars. Advertisements