La population de la commune d'Ath Djellil nourrit l'espoir de disposer d'un lycée, dont elle n'a eu de cesse de solliciter la construction. Porté à bout de bras par le commun des citoyens de cette circonscription rurale déshéritée, la concrétisation de ce projet est revendiquée à cor et à cri par les parents d'élèves. «Nous avons relancé les autorités sur ce sujet, à chaque fois que nous avons eu l'opportunité de le faire. L'administration n'a, à aucun moment, contesté la légitimité de notre revendication, mais elle s'est contenté de vagues promesses, toutes restées sans suite», a déclaré, un brin déçu, un parent d'élève du village Aghvala. «Ath Djellil compte parmi les rares communes de la wilaya de Béjaïa à ne pas disposer d'un établissement du cycle secondaire, en dépit du nombre élevé de ses lycéens. Nous vivons cette situation préjudiciable comme une profonde injustice, à laquelle nos responsables se devraient de remédier», plaide un citoyen du village Bounaim. Plus de 400 élèves d'Ath Djellil sont scolarisés dans les lycées des communes limitrophes, comme Amizour, El Kseur ou Seddouk, apprend-on. «Nos enfants sont scolarisés dans des conditions très pénibles, qui les mènent tout droit à l'échec et au décrochage scolaire», se désole un parent d'élève. Un membre de l'exécutif communal, avec lequel nous avons pris attache, soutient que l'APC appuie sans réserve la doléance de ses administrés, dont elle fait l'une de ses préoccupations majeures. «L'APC a toujours défendu ce projet et n'a ménagé aucun effort pour le faire aboutir», a assuré notre interlocuteur. Et de révéler : «Une localisation de terrain pour recevoir l'infrastructure a été opérée il y a quatre ans de cela, mais l'inscription du projet est gelée pour des considérations financières. L'APW nous a promis que si un seul lycée devait être budgétisé pour 2021, il serait affecté au profit de notre commune.» Advertisements