Implanté à proximité de la cité Rebbouh, des tours de Bouaroua et du lycée Benalioui, le jardin plus connu sous l'appellation du square de Bouaroua a perdu sa première vocation pour ne devenir qu'une immense décharge balafrant une partie du centre-ville de Sétif, touchant le fond de l'abîme. Démoli par les pyromanes et les oisifs, l'espace fréquenté habituellement par les lycéens et les habitants des environs fait pitié. Inondé par les immondices, le lieu est déserté par les personnes âgées et les enfants en manque d'un endroit pour lire, se relaxer, échanger et jouer. La dégradation du lieu, n'ayant d'espace vert que le nom, ne dérange pas la commune peu soucieuse du bien-être de la population d'une agglomération abandonnée à un triste sort. Le manque de civisme des centaines de clients du kiosque à thé, trouvant un malin plaisir à polluer tous les coins de l'espace par leurs gobelets, en rajoute une couche. L'incivisme des uns et la nonchalance des responsables de la municipalité font réagir des habitants de la cité Rebbouh tancés par la dégradation de leur environnement immédiat. «Le cadre de vie du citoyen est le dernier souci des gestionnaires de la ville. La destruction totale du square, qui a été pourtant réhabilité par l'ancienne équipe communale ayant dépensé des milliards pour rien, ne dérange pas les élus inscrits malheureusement aux abonnés absents. Comme l'argent dépensé est celui du beylek, la commune n'a rien fait pour l'entretien et la préservation de l'endroit. Le gérant du kiosque à thé ainsi que les consommateurs ne sont pas exempts de tout reproche. Alertés, les services de la mairie affichent un silence radio. Ils attendent certainement une autre «instruction» du chef pour qu'ils daignent lancer une campagne de nettoyage. Il est malheureux d'abandonner un espace vert situé à deux pas de la principale avenue de la ville», tonnent de nombreux citoyens de la cité Rebbouh, attendant impatiemment une réaction des responsables concernés. Advertisements