Selon le quotidien économique français Les Echos, le nombre de candidats algériens aux études en France dans les grandes écoles serait en baisse. Les données du ministère des Affaires étrangères de février en attesteraient. A la Conférence des grandes écoles (CGE), écrit notre confrère, «on parlait ces derniers jours d'un ‘pic' pour le Sénégal et le Burundi, d'une légère augmentation de la Tunisie, d'une décroissance de l'Algérie et d'une stabilité du Maroc. La stagnation globale observée par la CGE pour le Maghreb et le Proche-Orient est toutefois à considérer avec prudence», «car les grandes écoles sont très actives dans ce secteur, avec des filières de recrutement directes qui ne passent pas par la plateforme Etudes en France», selon M'hamed Drissi, en charge des relations internationales à la CGE. Pourtant, au total, l'augmentation des candidatures d'étudiants étrangers transmis aux services culturels des ambassades est en hausse : 119 000 dossiers, soit 10% de plus que l'an dernier. 60% des dossiers proviennent d'Afrique subsaharienne. Après une forte baisse l'an dernier. «L'envie de venir étudier dans l'Hexagone est donc bien réelle, malgré l'épidémie de Covid», écrit Les Echos. Advertisements