Prochainement, la Friche de mai, espace réservé à Marseille aux expressions artistiques, proposera «En attendant Omar Gatlato», une exposition de vingt-neuf artistes d'Algérie et de la diaspora algérienne. France info, qui rapporte cette préparation, annonce «une exposition qui sent bon le sable du désert et les riches couleurs des villes algériennes». L'intitulé fait évidemment référence au célèbre film de Omar Gatlato, du film du cinéaste Merzack Allouache, «connu pour être le premier long métrage algérien centré sur une expérience individuelle de l'émancipation et de la découverte de soi», indique la Friche sur son site web. Le principe de l'exposition de plusieurs générations sera «une mise en dialogue pour créer des filiations esthétiques», explique Céline Kopp, directrice du centre d'Art contemporain Triangle-Astérides, partenaire de l'exposition. Parmi les artistes exposés, il y a le cinéaste algérien, Hassen Ferhani, qui a posé sa caméra dans le relais-routier de Malika, à 900 km au sud d'Alger, sur la route de la transsaharienne. «C'est une sacrée expérience de passer du temps dans cet endroit un peu magique et mystique à la fois, où Malika accueille ces âmes. Un peu comme des gens qui ramènent des bouteilles à la mer, des histoires, et qui s'arrêtent chez elle», confie-t-il à la radio. «Les œuvres des vingt-neuf artistes présentées dans l'exposition offrent des représentations diverses, instables et polyphoniques de la vie en Algérie et dans sa diaspora», explique le lieu culturel qui attend des conditions sanitaires propices pour ouvrir ses portes. Advertisements