Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est exprimé, ce soir, lors d'une rencontre avec les médias diffusée sur la télévision publique, sur l'argent transféré illicitement à l'étranger notamment par les hommes d'affaire qui sont en prison. Réaffirmant son engagement de tenir sa promesse faite lors de la campagne électorale d'avant l'élection présidentielle de récupérer ces fonds, celui-ci a indiqué qu'il attendait « les décisions définitives de justice », la majorité des affaires, dira-t-il, étant au niveau de la cour suprême. Tebboune a tenu à préciser que les pays partenaires de l'Algérie sont « disposés » à coopérer dans ce domaine. Ceci sachant que pour ce qui est de la surfacturation par exemple, cela s'est fait « en complicité avec des entreprises étrangères », et que « l'argent transféré a été investi dans des pays européens notamment ». En plus de cette nécessité d'attendre les décisions définitives de justice, la crise sanitaire, a-t-il ajouté, a également freiné l'avancement de ce dossier. A cet effet, le chef de l'Etat a annoncé qu' « il y aura de bonnes nouvelles ce mois-ci », à propos de ce dossier, sans en préciser leur nature. Il a rappelé à cet effet que l'ambassade d'Algérie à Paris (France) a récupéré 44 biens immobiliers. Pour ce qui est des biens nationaux des hommes d'affaire qui sont en prison, Tebboune a affirmé qu'il n'y avait pas grand-chose à récupérer, du moins pas à la hauteur des 6000 milliards de dinars de crédits bancaires qui leur ont été accordés et dont seuls 10 à 15% seulement ont été remboursés. Le chef de l'Etat a donné l'exemple d'un homme d'affaire dont le domicile familiale, une villa, « est une location ». Advertisements