Les prix du pétrole se sont stabilisés à la hausse hier, le Brent se maintenant au dessus de 70 dollars, près de son plus haut niveau depuis mars, en raison des attentes d'une demande croissante pendant la saison estivale, alors que l'OPEP+ a accepté de maintenir inchangé son calendrier de production en juillet. Les contrats à terme sur le brut Brent pour août s'échangeaient au-dessus de 70 dollars le baril après avoir largement dépassé les 71 lors de la session de mardi – son prix intrajournalier le plus élevé depuis le 8 mars. Le brut américain West Texas Intermediate pour juillet a également augmenté, se maintenant tout près des 68 dollars le baril. Dans ce contexte, les stocks de brut américain devraient chuter de 2,1 millions de barils sur la semaine, selon un sondage préliminaire de Reuters, ce qui renforce la courbe des prix qui sont par ailleurs stimulés par les données chinoises montrant que l'activité des usines du pays a augmenté en mai, à son rythme le plus rapide cette année, Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés ont convenu mardi de poursuivre un lent assouplissement des restrictions de l'offre, lors de leur réunion tenue en visioconférence, tout en fournissant une évaluation optimiste des perspectives du marché. L'OPEP+ avait décidé en avril de restituer 2,1 millions de barils par jour d'approvisionnement au marché de mai à juillet, anticipant une augmentation de la demande mondiale, malgré le nombre élevé de cas de coronavirus en Inde, troisième consommateur mondial de pétrole. Il est à savoir, dans ce cadre, selon le communiqué du ministère de l'Energie que le quota de l'Algérie augmentera légèrement en juillet, de 14 000 barils/jour, suite à la décision prise par l'Opep et ses alliés (l'Opep+) relative à une augmentation de 441 000 barils/jour de leur production le mois prochain. Advertisements