Des terrains vagues, des espaces verts, des garages, des locaux désaffectés et des bouts de trottoirs se transforment en points de vente des bestiaux, offrant le triste spectacle d'une cité livrée aux maquignons professionnels et aux vendeurs de moutons occasionnels. La nuit venue, quand le vacarme de la ville s'apaise, les bêlements des bêtes nostalgiques de leurs steppes et hauts plateaux d'origine se répandent d'un immeuble à l'autre et d'un quartier à l'autre.