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Le wali de Annaba interdit la circulation des plaisanciers ALORS QUE LE PRESIDENT A DECIDé D'ALLEGER LE CONFINEMENT EN ROUVRANT LES PLAGES ET LIEUX DE LOISIRS
Au moment où le président de la République a instruit le Premier ministre à l'effet d'alléger le confinement sanitaire en rouvrant les plages et lieux de loisirs, le wali de Annaba en a voulu autrement. En effet, après la fermeture des plages, Berimi Djamel-eddine a interdit la circulation des plaisanciers et jet-ski, amarrés au niveau de la plage La Caroube et du quai flottant de Bouna Beach. C'est du moins ce qui ressort de sa décision n°2355 du 22 août 2021 publiée avant-hier sur la page officielle de la wilaya de Annaba. Une décision qui a n'a manqué d'attirer le courroux général des internautes, si l'on se réfère à leurs commentaires. «La priorité est aux ordures ménagères qui jonchent tous les trottoirs de la ville». «Si une famille veut sortir en bateau, où est le problème ? ». «Fermez aussi le port de pêche alors». «La priorité est aux logements et aux routes pas aux jets ski». «Le coronavirus est-il dans les plaisanciers et pas dans les bus ?», etc. Là, il s'agit de quelques réactions ayant marqué la publication du wali de Annaba sur les réseaux sociaux. Sur la place publique, les avis sont pratiquement similaires et même justifiés : «Il faut aller à la station de bus interurbain de Souidani Boudjemaâ et celle intercommunale de Kouche pour trouver la réponse à l'importante propagation des contaminations par la Covid-19 pas sur les plaisanciers. Les gens s'entassent dans des autobus sans aucune mesure de distanciation encore moins le respect du port de masque. Dans les taxis, la situation est analogue.» Il faut dire qu'à Annaba les mesures de confinement ne sont pas totalement respectées. Pour les contrecarrer, les citoyens se lèvent tôt le matin pour aller à la plage et se baigner jusqu'à 9h avant de partir. Pour les autres, c'est aux plages de Sidi Salem (El Bouni) et Aïn Barbar (Séraïdi) qu'ils passent leurs journées. Les restaurants ne sont pas en reste puisque les propriétaires accueillent toujours leurs clients, mais avec un nombre de tables réduits. A vrai dire, les véritables problèmes de Annaba ne résident pas dans l'interdiction de la circulation des plaisanciers. Les habitants ont besoin d'une quantité suffisante d'oxygène pour leurs proches hospitalisés pour contamination à la Covid-19, d'une prise en charge sérieuse de ses déchets ménagers, d'hygiène et de salubrité, du bitumage de ses routes dont le projet actuel s'est inscrit dans la durée, de l'éclairage public, du respect de délais de livraison de logements, notamment AADL, de l'élimination des marchés informels qui pullulent même en plein centre-ville, etc. «Une fois ces problèmes réglés, l'interdiction de la circulation des plaisanciers et jet ski sera justifiée», concluent les citoyens de Annaba. Advertisements