«Nous ne savons plus à quel saint nous vouer pour crier notre malvivre, nous qui sommes abandonnés à notre triste sort dans ce périmètre de la pépinière, un des fleurons de l'agriculture dans la région exposé malheureusement à la fanaison»,a tempêté un des travailleurs. Et d'ajouter : «Nous ne pouvons rien faire pour sauver ces jeunes plants. L'eau est devenue rare et la pépinière est sans électricité depuis déjà une quinzaine de jours sans qu'aucun responsable ne s'en soucie. Nous avons grandi dans ce site que nous avons travaillé avec dévouement. Nous refusons la disparition de ces plantations et ces arbustes», a renchéri un autre. Ce dernier souligne que «c'est pour la survie de cette végétation que nous nous sommes sacrifiés, mais après 10mois sans salaires, nous ne pouvions plus continuer. Nous avons des familles dont on doit subvenir à leurs besoins». Cela dit, les mécontents sollicitent l'intervention du wali afin de trouver une issue favorable à leur crise. «Nous sommes terrassés par la dégradation du pouvoir d'achat. Nous ne pouvons plus répondre aux besoins de nos familles, nous vivons déjà le tournis de la rentrée scolaire. Tous nos espoirs sont branchés sur le wali pour nous soustraire de cette situation»,ont-ils conclu. Issac B. Advertisements