L'échéance fixée pour l'éradication définitive des bidonvilles a été largement dépassée. Pendant ce temps, de nouveaux sites de baraquement repoussent. Faire d'Alger une capitale avec «zéro bidonville» reste un vœu pieux. Alors que l'on croyait que le phénomène était en grande partie résolu dans la wilaya, des voix s'élèvent pour dénoncer une recrudescence. En l'absence d'un vrai schéma global ainsi que son application effective sur le terrain, le phénomène reste omniprésent en dépit des efforts déployés par les pouvoirs publics. Une situation qui se traduit par l'apparition de nouveaux sites de baraquement, en particulier durant la période de la pandémie où les services de la wilaya en mis en veilleuse les opérations de relogement. A l'est de la capitale, les multiples recensements et l'éradication engagés par les services de wilaya s'avèrent comme des coups d'épée dans l'eau. A Bordj El Kiffan où le problème se pose avec acuité, le phénomène de la bidonvilisation a la peau dure. A l'instar de la Cité Diplomatique de Dergana, où après l'éradication de quatre sites précaires qui étaient érigés au milieu de blocs d'immeubles, le lotissement reste l'apanage des anciens squatteurs. Suite de l'article dans l'édition papier Advertisements