Les frères Benhamadi ont nié les faits qui leur sont reprochés et accusé «ceux qui veulent détruire toute entreprise algérienne qui réussit», sans les nommer. Ils nient toute opération de blanchiment, de création de société fictives ou de financement de campagne électorale, qui, selon eux, n'est pas étayée par des preuves. A bderrahmane Benhamadi, président du conseil d'administration de Condor Electronics, précise que le contrat avec Mobilis a été obtenu «dans un cadre légal», et «la formule du gré à gré est largement utilisée avec nos partenaires quel que soit leur statut». Il affirme que «contrairement à ce qui a été dit, il y a eu des négociations et l'expertise l'a bien mentionné. Elles ont duré 8 ou 9 mois ; Mobilis a opté pour nous, parce que nous avions réussi avec Djezzy. C'est elle qui avait besoin de nous. Mobilis représentait 0,1 milliard de dinars, sur les 75 milliards de dinars de revenus. Condor a vendu 18,500 millions de téléphones sans aucun problème. La société est présente dans 17 pays à travers le monde. Mobilis est venue vers nous pour gagner. Elle a fait un chiffre d'affaires de 4,5 milliards de dinars grâce à Condor. Ce qui intéresse Mobilis, ce ne sont pas les 38 000 téléphones qu'elle a vendus, mais plutôt les abonnements et donc les clients. Condor, n'est qu'un moyen pour attirer plus de clients et les fidéliser. Il faut savoir que 99% de ses ventes sont destinées aux citoyens». Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier