L'écrivain-journaliste Saïd Smaïl est décédé, hier, à l'âge de 83 ans. Il sera inhumé aujourd'hui dans la ferme familiale sise au lieudit El Hammam, à la sortie de la commune de Draâ Ben Khedda vers Tirmitine, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou. Saïd Smaïl s'est éteint après une grande carrière dans le domaine du journalisme, qu'il a commencé avant l'indépendance. En 1960, il était, d'ailleurs, déjà journaliste à la radio. Puis, il a exercé pendant plusieurs années à la Radio télévision algérienne (ex-RTA), à la rubrique internationale de l'hebdomadaire Révolution africaine et ensuite comme responsable du bureau régional du quotidien El Moudjahid à Tizi Ouzou, de 1973 jusqu'à sa retraite. Un grand parcours dans la presse et les médias qu'il a enrichi aussi avec l'écriture romanesque. Ainsi, passionné de littérature, Saïd Smaïl a édité plusieurs ouvrages, comme Le Crépuscule des anges en 1988, Les Barons de la pénurie, en 1989, L'Empire des démons en 1990, La Vengeance des mal-aimés en 1995 et L'île du diable en 2003. Par ailleurs, rappelons qu'il y a quelques années, l'Association des journalistes et des correspondants de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec la direction de la culture Mouloud Mammeri, avait rendu hommage à cet écrivain-journaliste. Lors de cet hommage, Saïd Smaïl avait déclaré : «J'ai appris à faire du journalisme et je ne regrette rien.» «J'écris par besoin, par plaisir et par envie», avait-il ajouté. Saïd Smaïl était parmi les plus anciens journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou. Advertisements