Convié à la 13e du Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) qui se déroule du 22 au 26 décembre 2021, le didacticien et animateur culturel tunisien Hedi Megdiche est convaincu que l'apprentissage de la langue passe par la bande dessinée. Il estime que le 9é art est classé comme un art mineur alors qu'il a ses lettres noblesses. Entretien. – C'est la deuxième fois que vous participez au Festival International de la bande dessinée d'Alger … Je suis content d'être parmi vous et de partager ces moments de fête. Dans tout festival, il y a la fiesta, la fête, l'échange et la conviviabilité. De part ma qualité d'inspecteur général des collèges et des lycées, j'anime un ciné-club Dar Chréa, qui a été le fondateur des journées cinématographiques de Carthage et le père de la Fédération tunisienne des ciné-clubs et la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs. Au fond, c'est cette double vocation et cette double appartenance au monde de la littérature, de la langue et du monde du cinéma qui m'ont fait venir au monde de la bande dessinée. En 2021, il y a eu la projection dans une petite salle pour les collégiens lycéens et étudiants du film Les aventures de Tintin : Le secret de la licorne, du réalisateur et producteur américain Steven Spielberg. Avant que cela devienne un film, à l'origine, c'était des planches de bandes dessinées. Ce festival le «Printemps de la Bande Dessinée» à Sfax était une belle aventure. Depuis, on a crée cet événement, qui se déroule tous les deux ans. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements