Les services techniques de la commune d'El Ançor ont recensé 300 familles habitant dans des habitations précaires et font état d'un déficit de 800 logements pour une population estimée à 9 500 habitants répartis à travers cinq localités : El Ançor-centre (7 400), Sidi H'madi (550), Gueddarah (750), les Andalouses (450) et les zones éparses (environ 350 habitants). Pour rappel, El Ançor n'a bénéficié d'aucun programme de construction, mis à part celui octroyé dans le cadre du programme quinquennal de logements qui va jusqu'en 2009. A cet effet, la commune a dégagé deux assiettes foncières de 5 hectares chacune pouvant abriter des projets de construction de logements dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Selon des sources proches de l'APC d'El Ançor, les travaux de réalisation de ces logements peuvent être entamés une fois l'autorisation de programme délivrée par la tutelle. Selon la même source, « l'APC a pris l'initiative de prospecter, au niveau des bureaux d'études, la formule la plus adéquate et la moins coûteuse pour la réalisation de logements dans le cadre du programme FONAL. » Ceci dit, le programme de résorption des bidonvilles permettra d'éradiquer « la plaie » qui enlaidit le centre touristique des Andalouses et de récupérer un vaste terrain qui sera destiné à l'investissement touristique, ce qui contribuera sans aucun doute à l'amélioration des conditions économiques de la commune. Dans un autre registre, toujours d'après notre source, « l'APC sollicite auprès de la tutelle la rectification du PDAU (plan directeur d'aménagement urbain), vieux de dix ans et ne répondant plus aux besoins de la localité qui enregistre une extension vers l'ouest, mettant ainsi la commune dans une situation d'étranglement ne pouvant plus contenir les problèmes d'inondations des réseaux des eaux usées et de l'AEP. El Ançor préconise une extension vers le nord, facilitant ainsi son urbanisation.