Sonatrach et la compagnie nigériane NNPC ont signé, hier en début de soirée, un contrat pour l'étude de faisabilité du projet de gazoduc, qui doit relier le Nigeria à l'Europe, avec la société britannique PENSPEN IPA. La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, de Mme Ammuna Lawan Ali, secrétaire générale nigériane des ressources pétrolières, du président-directeur général de Sonatrach, Mohamed Meziane, ainsi que des ambassadeurs du Nigeria et du Niger. Le gazoduc doit traverser le Nigeria, le Niger et l'Algérie.L'étude, confiée à PENSPEN IPA après un avis d'appel d'offres dont les plis ont été ouverts à Abuja, consistera à optimiser l'architecture du tracé du projet et aider à la prise de décision en matière de marché, d'environnement... Selon le ministre de l'Energie, dès que les contrats de vente de gaz seront formalisés, le problème de financement du projet ne se posera plus. Le coût du projet est estimé entre 5 et 7 milliards de dollars. L'étude de faisabilité du Trans-Saharien Gas Pipeline, dont le coût est estimé à 2,04 millions de dollars, doit être finalisée d'ici 9 à 10 mois, selon un responsable de PENSPEN IPA.