Quatre journées portes ouvertes sur la prévention routière ont été organisées au niveau de la maison de la culture, par les membres de l'association Errafidine, fondée par de jeunes universitaires. A l'issue de ces journées, une conférence débat a été animée avec le concours de la Gendarmerie nationale, la sûreté de wilaya et la Protection civile, qui ont fait preuve d'une grande disponibilité en évoquant longuement ce qu'il convient d'appeler « la criminalité routière ».Selon les statistiques des services de la police, 214 accidents, 12 morts et 228 blessés ont été enregistrés au cours, du 1er semestre de l'année en cours, principalement au niveau des quartiers périphériques de Chaoua, Boutrefis et Ouled Oubeidallah, traversés par des routes nationales. « L'installation de ralentisseurs a sensiblement diminué les accidents mais beaucoup d'autres zones noires n'ont pas fait l'objet de ces mesures de sécurité malgré l'écrit adressé aux services de l'APC », fera remarquer le représentant de la sûreté de wilaya. Les chiffres avancés par la Gendarmerie nationale pour la même période (mi-2004) sont de 219 accidents ayant entraîné la mort de 50 personnes et 467 blessés. 74% des ces accidents sont dus au facteur humain (excès de vitesse, somnolence, alcool, etc.) 4 314 morts/an et 3500 handicapés à vie ont classé l'Algérie en 4e position à l'échelle internationale en matière de criminalité routière causant une perte à l'Etat évaluée à 65 milliards de dinars. Aussi, si cette campagne initiée par des représentants de la société civile est louable, d'autres doivent suivre. Le renforcement des moyens (encore dérisoires) et le contrôle plus rigoureux sur les routes deviennent obligatoires, selon les représentants des services de sécurité.