Riad Ben Raïs, directeur général de l'OPGI de Béjaïa ne s'aventure pas à avancer une date de livraison. Seule échéance révélée : avant la fin 2005, 277 logements dont 177 unités à Tala Ouriane seront réceptionnées. Leur attribution à cette date n'est pas certaine bien que l'on n'exclut pas une distribution partielle. « Nous verrons », nous dit M. Ben Raïs qui est à la tête de l'OPGI de Béjaïa depuis 10 mois pour redynamiser les chantiers à l'arrêt à l'échelle de la wilaya. Une mission difficile. « La redynamisation des chantiers implique un mode de financement. Les entreprises sont en train de nous facturer et il faut qu'on les paie », nous explique-t-il. Pour l'OPGI qui a peiné à finaliser la liste des acquéreurs, son statut de promoteur le confine dans le rôle de vendeur. Pour son directeur régional, « les gens font erreur de croire que nous faisons du logement social. Le logement promotionnel, il faut le payer ». Et « comment payer, n'est pas le problème de l'OPGI ». Voilà qui risque de désarçonner les acquéreurs. Notre interlocuteur nous explique que c'est aux acquéreurs d'engager la procédure auprès des institutions bancaires en se prévalant des contrats de réservation présentés devant le notaire. « On a dû financer le démarrage des travaux, mais cela ne se reproduira pas », prévient-il en estimant responsable des arrêts des chantiers tout acquéreur qui n'honore pas son dû. L'OPGI a une obligation de résultat et reste entièrement fixé sur son objectif de réalisation de son programme de logements.