A l'instar de ce citoyen de Bouira dont le dossier a été déposé le 29 mai 2002, sous le n° 10/16/1509, au niveau des services de l'AADL, combien sont-ils de mécontents à réprouver les méthodes de traitement utilisées par cette agence ? Ce citoyen, qui croit avoir satisfait pleinement aux critères d'éligibilité dans le cadre de la formule location-vente mise en place par l'AADL, ne comprend pas pourquoi avec toutes les garanties fournies par son salaire élevé de cadre, sa situation familiale (père de sept enfants), il ne figure pas sur la liste des 300 bénéficiaires. Le silence ou le peu de pertinence des arguments des responsables de l'AADL, tant à Bouira qu'à Alger, où se trouve le siège, l'ont amené à mettre en doute l'absence de transparence dans la confection de cette liste des bénéficiaires. Les recours engagés par ses soins et restés sans réponse plausible sont brandis, comme autant de preuves à l'appui de cette thèse. Alors combien sont-ils de mécontents ? Combien le seront-ils encore lorsque la liste des 810 bénéficiaires sera rendue prochainement publique ? Et d'ailleurs, celle-ci le sera-t-elle vraiment ? Comme celle des 300 bénéficiaires, selon notre postulant malchanceux, sera-t-elle seulement affichée ? Le responsable de l'AADL affirme que l'opération s'est déroulée dans la plus complète transparence, puisque, selon lui, la commission qui y a travaillé était composée de membres pris de différents secteurs du logement. Citant le chiffre de 6000 dossiers déposés à son niveau, il fera remarquer que sur les 4000 éligibles (retenus), 1190 ont fait l'objet d'un rejet. Espérons que les 810 logements qui seront attribués cette année par l'AADL et la CNEP dans le cadre de la location-vente ne soulèveront pas autant de vagues, car notre citoyen mécontent ne compte pas s'en tenir cette fois aux seuls recours.