Pour les petits malfrats en mal d'agression et de délits, tous les moyens sont bons pour s'en prendre aux passants afin de les voler et de les détrousser brutalement usant de violence et de procédés dangereux. Ils choisissent le moment propice pour s'attaquer à leurs victimes, profitant de l'effet de surprise, du désarroi. Ce scénario est classique. Il se répète fréquemment, causant des préjudices et installant une insécurité réelle. L'acte est d'autant plus répugnant, quand ces coupe-jarrets s'arrangent toujours pour malmener violemment des personnes sans défense, isolées et incapables de riposter. Des femmes, des jeunes filles, des vieillards. C'est dire le « courage » de ces brigands. Un exemple. Le chemin qui relie Garidi I et Garidi II a tendance à se transformer en véritable traquenard dressé contre de paisibles citoyens. Cet endroit, le plus souvent déserté, est choisi par des voyous qui guettent leur proie avant de fondre sur elle, sans ménagement. Récemment, un jeune homme a tenté d'arracher le sac d'une passante sans être inquiété par le défilé de voitures qui empruntaient la voie à ce moment-là. Cela n'arrive qu'aux autres et le temps du civisme n'est pas pour demain. Fort heureusement, le chapardeur n'a pas réussi son coup. Mais, il continua à marcher le long de l'autoroute comme si de rien n'était. Il faut dire que des gens honnêtes n'ont pas cessé de signaler tous ces cas d'agression perpétrés contre les jeunes filles, le plus souvent isolées et se dirigeant vers l'arrêt de bus, fréquenté par des étudiantes. D'ailleurs, à cet endroit, rôdent des individus suspects et peu recommandables. Leur mine patibulaire n'inspire pas confiance. Et beaucoup de riverains s'accordent à dire que tout ce beau monde est à l'affût d'une occasion propice pour commettre un délit. Dont acte.