Le laboratoire Novartis Pharma Algérie vient de lancer, sous l'égide de la Société algérienne de cardiologie, le prix « Risque cardiovasculaire Novartis 2005 ». C'est ce qui a été annoncé par les représentants de Novartis, hier, lors de la conférence de presse animée à l'hôtel Hilton à Alger. Ce prix est destiné à tous les spécialistes algériens - cardiologues, néphrologues, diabétologues, endocrinologues, internistes, hypertensiologues et épidémiologues. Selon les conférenciers, ce prix d'un montant global de 700 000 DA récompensera un travail clinique algérien sur le risque cardiovasculaire ayant fait l'objet d'une publication acceptée ou présentée oralement dans un congrès international ou national sous l'égide de sociétés savantes (cardiologie, diabétologie, endocrinologie, médecine interne) entre le 1er septembre 2004 et le 15 octobre 2005. Ce prix sera décerné à l'occasion du IXe congrès de la Société algérienne de cardiologie, qui se tiendra en décembre 2005 à Alger. Le jury sera composé du président ou du représentant désigné des sociétés savantes algériennes. Le secteur privé sera représenté par le président ou le représentant désigné du collège des cardiologues libéraux. Pour Fabrice Moia, directeur marketing à Novartis, cette initiative, première du genre en Algérie, est un moyen d'encourager les spécialistes algériens, d'être à leur côté et contribuer à l'épanouissement de la recherche scientifique en Algérie. Les conférenciers ont aussi annoncé l'organisation d'une formation médicale continue pour les spécialistes à partir du 23 juin à Alger. Cette formation s'inscrit, selon eux, dans la volonté de fédérer les thérapeutiques et mettre en avant le risque cardiovasculaire, qui prend sérieusement de l'ampleur en Algérie, afin d'arriver à une meilleure prise en charge du malade. Les maladies cardiovasculaires ont suscité des débats. Il était question de la prévalence, des facteurs de risques et de la prévention, qui, selon le professeur Nibouche, président de la Société algérienne de cardiologie, très complexe, et « c'est l'affaire de tous », a-t-il dit. Il a annoncé que les résultats d'une étude sur les maladies cardiovasculaires réalisée par l'Institut national de la santé publique (INSP) seront présentés en juillet, à Jijel, dans le cadre d'un séminaire. Un étude multicentrique sur l'infarctus du myocarde sera menée cette année et sera présentée à l'occasion du congrès maghrébin de cardiologie en novembre 2005. A propos de la disponibilité des médicaments, le représentant de Novartis signale que des ruptures de stocks sont enregistrées, il n'en demeure pas moins que son laboratoire a les moyens de répondre aux besoins dans les différentes pathologies. « Le groupe Novartis est le leader du marché du générique à travers le laboratoire Sandoz présent en Algérie et la majorité de nos produits sont disponibles sur le marché algérien », a expliqué le conférencier. Interrogé sur les problèmes d'enregistrement de leurs produits au niveau de la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, notre interlocuteur n'a pas manqué de signaler que « Novartis n'est pas le seul à avoir des produits sur la liste d'attente ». Il est à signaler que l'enregistrement de nouveaux médicaments au niveau du ministère de la Santé est bloqué depuis quelques années.