Quelques heures avant le concert que devait donner dans la soirée d'hier la chanteuse marocaine Latifa Ra'fat au théâtre de Verdure, le président du comité des fêtes, Aïssa Moulfera, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il devait présenter les chantiers culturels ouverts depuis une année environ. Ce spectacle, organisé grâce aux apports financiers d'un certain nombre de sponsors (l'étoile de la chanteuse marocaine étant ramenée par l'un d'eux), a été prévu dans le cadre de la célébration de la Journée de l'artiste. Latifa Ra'fet a été choisie pour l'intérêt qu'elle porte aux poètes maghrébins du melhoun, ce qui lui confère déjà une certaine authenticité. Pour la circonstance et en dehors de son propre répertoire, elle devait interpréter El Khoumri de la défunte Sabah Saghira, mais aussi une chanson d'Idir qu'elle réservera, dit-on, au public algérois. Hormi Mabrouk ya fennan de Boudjemâa Abdelaziz, arrangée par Kouider Berkane, Latifa devait également signer un titre dédié à la réconciliation maghrébine d'après une œuvre de Slimane Djouadi et Cherif Kortbi. Le spectacle devait être rehaussé par des chanteurs algériens de la trempe de hadj Ghaffour, Blaoui et Maâzouz Bouadjadj, mais aussi de Baroudi Benkhedda, Samia Benabi, Bariza, Fen Oua Nachat de Mostaganem, etc.