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Clap-Tournage du film Le Mouton
Le retour de Mohamed Bouamari
Publié dans El Watan le 11 - 06 - 2005

Mohamed Bouamari connu en Algérie à travers ses longs métrages, notamment Le refus ; Le premier pas ; L'héritage et Le charbonnier, vient de signer son retour à la production nationale cinématographique par un projet de film intitulé Le mouton, qui est d'ailleurs en cours de finalisation.
En effet, le réalisateur algérien, installé en France depuis 1994 et ayant connu les sévices du colonialisme durant la guerre de Libération nationale, est en pourparlers avec l'ENTV et le ministère de la Culture pour pouvoir recueillir une partie des fonds et achever le montage financier. Le ministère de la Justice lui a accordé l'autorisation de filmer à l'intérieur d'une prison. Le repérage des lieux est toujours en cours. La finalisation de ce projet Le mouton est programmée, selon notre interlocuteur, pour la fin août prochain. Le tournage du film s'étalera du 15 septembre au 15 novembre prochains dans l'une des prisons algériennes. Le réalisateur Bouamari confirme d'ailleurs la distribution, puisqu'il annonce la participation dans son film de Daniel Prévost, Eric Cantona, Faudel, Taguemaoui, Fettouma, Aziz Degga et bien d'autres jeunes comédiens algériens nationaux et ceux issus de l'émigration, ainsi que de jeunes comédiens français. « Mon film concerne une partie de l'histoire commune de l'Algérie et de la France », dit-il. Le scénario ne se focalise pas sur l'héroïsme d'un personnage, mais pour rendre un hommage aux condamnés à mort algériens et à certains Français sympathisants de l'Algérie algérienne. Le mouton signifie le mouchard. Durant la fin des années 1950 et le début des années 1960, l'armée coloniale infiltre les prisonniers algériens, les condamnés à mort. L'espion n'est autre qu'un Français voyou, déserteur de l'armée française et récupéré par la suite, qui devait payer sa dette en se sacrifiant. Il devra se mêler aux Algériens et rendre compte à l'administration pénitentiaire française de tout ce que racontent les condamnés à mort. Au fil des semaines d'emprisonnement, le mouchard découvre des Algériens intelligents, éduqués, militants d'une cause noble : l'indépendance de leur pays en dépit du sort qui leur est réservé. Par ailleurs, cet informateur a pu dévoiler l'injustice imposée par le directeur de la prison. Ce dernier ne respecte pas les droits de l'homme. C'est un symbole des fascistes français. D'ailleurs, le mouchard (ndlr, le mouton) a pu se rendre compte que ce directeur de prison ne respectait même pas l'histoire de son pays des droits de l'homme, la France. Il lui arrive de confondre l'histoire du peuple français et celle de l'Etat français traversée en cette période par le système colonial. Prenant conscience de la situation, le mouton essaye de tuer le directeur de prison, mais n'y arrive pas. L'indépendance de l'Algérie est déclarée, les condamnés à mort seront libérés, tandis que « le mouton » est demeuré en prison. Cet ancien voyou français qui avait osé déserter les rangs de l'armée française est sacrifié. Le réalisateur Bouamari voulait transmettre à travers son film aux jeunes générations son message, en mettant l'accent sur cette indépendance du pays qui a été arrachée grâce aux sacrifices des uns et des autres qu'on a tendance à oublier. Bouamari à son tour veut s'impliquer dans la célébration du cinquantenaire. Il apparaissait confiant quant à l'adhésion des institutions algériennes, d'autant plus que les comédiens ont signé leur lettre d'engagement pour travailler pour ce film.

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