Au début du mois en cours, une femme de 52 ans et sa fille, âgée de 12 ans ont été admises à l'hôpital de Meskiana pour gale infectée. Les deux patientes ont été soumises à une thérapie très rapprochée en raison de leur inquiétante situation. Deux séances d'hydrothérapie par jour, en plus des soins qui leur sont prodigués pour venir à bout de cette ignominieuse maladie. Des cas bénins ont été détectés au cours de la même période, toujours à Djazia. En mars dernier, les services du Semep ont dépisté chez des écoliers des cas de gale. Des campagnes de sensibilisation ont ciblé les écoles où sévit cette maladie d'un autre âge. Dhalaâ, Djazia et même Meskiana ont été touchées. On a beau être propre, il suffit d'être au contact d'un galeux pour attraper la maladie. Le responsable du secteur sanitaire de Meskiana, duquel dépendent les trois communes citées, nous a déclaré que dès qu'un cas est signalé, le Semep entre en contact avec les personnes touchées lesquelles sont prises en charge pour éviter la contagion. On leur préconise un traitement et on leur prodigue des conseils sur l'hygiène corporelle. Le médicament préconisé reste l'Ascabiol et l'hydrothérapie, sans oublier de changer les vêtements. La cause première de cette maladie est le manque d'hygiène que par ignorance ou manque de moyens, on commence à négliger, notamment dans les régions pauvres. Par ailleurs, des enquêtes épidémiologiques sont menées tambour battant par les services du Semep à chaque apparition de la gale.