Le secrétaire général (SG) du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a exhorté les femmes militantes du parti à œuvrer sans relâche à la consécration de la réconciliation nationale et de l'amnistie générale. Dans son intervention de clôture de la journée d'étude sur l'enfance, la femme et la société civile, organisée à Alger, le chef en second du vieux parti a souligné que la réconciliation prônée par le président de la République devra « passer par l'abandon de la haine entre les membres de la société, notamment les familles éprouvées par le drame national ». Pour en arriver là, le SG de l'ex-parti unique compte sur le rôle et la contribution des militantes du parti. Selon lui, la femme militante au FLN devra « être à l'avant-garde pour expliquer les résultats du processus de réconciliation nationale et d'amnistie générale ». Revenant longuement sur la place de la femme au sein du parti et dans les centres de décisions, M. Belkhadem a tenu à inciter « les femmes sincères à adhérer au parti ». Il considère que cela leur permettra de « participer davantage à la prise de décisions tant au niveau du parti qu'au niveau de son appareil exécutif ». Il a fait savoir, en outre, que si la femme n'occupe pas de postes de responsabilités au FLN, c'est parce qu'elle est moins présente au sein de la base que l'homme. Ainsi, il a appelé les militantes du parti à s'échiner à renforcer la présence féminine, d'abord au niveau de la base, ensuite au sein des différentes instances du parti. A l'occasion, il a indiqué que la direction du parti compte appliquer le système de « contingent » durant une période déterminée. M. Belkhadem a, par ailleurs, précisé que la direction du parti militera pour qu'on restitue aux élus leurs prérogatives consacrées par la loi.