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Gestion de l'eau en Algérie
Du monopole étatique à la concession
Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2005

La gestion du secteur de l'eau en Algérie, en dépit de son extrême importance, n'a pas échappé à l'instar d'autres secteurs aux politiques suivies depuis l'indépendance à ce jour.
Du tout-Etat à la concession, l'eau est passée du monopole de la Sonade vers l'ADE en attendant l'implication du privé national et étranger de manière plus poussée. Privatisations obligent, l'eau à l'instar des hydrocarbures deviendra un produit marchand comme les autres. Mais avant d'en arriver là, y a-t-il eu gestion de "l'or bleu" dans notre pays ? Au lendemain de l'indépendance, les missions de l'hydraulique étaient réparties entre les travaux publics et l'agriculture. Le secteur des travaux publics et de la construction assurait l'essentiel des missions à travers une direction centrale au ministère et deux services extérieurs : le SES (service des études scientifiques, actuelle ANRH) et le SEGGTH (service des études générales et des grands travaux hydrauliques, actuelle ANB et en partie l'AGEP). Le ministère de l'Agriculture, de son côté, assurait toutes les prérogatives relatives à l'irrigation et à l'hydraulique rurale. Relevant du service public, le monopole de gestion del'eau potable sur le territoire national a été confié à la société Sonade, créée en 1970. Par la suite, trois ordonnances sont promulguées, la première en 1974, pour limiter les attributions de la Sonade à la gestion des infrastructures de production, la seconde en 1975 pour placer la direction régionale d'Alger sous la tutelle du wali d'Alger et étendre ses attributions à la gestion de la distribution, et la troisième en 1977 pour dissoudre la direction régionale Sonade d'Alger. En 1977, il a été créé la société de la wilaya d'Alger (Sedal) chargée de la gestion des installations d'alimentation en eau potable et d'assainissement dans la wilaya d'Alger. En 1983, 17 entreprises nationales sont créées pour prendre en charge la gestion et l'exploitation des installations d'alimentation en eau potable et d'assainissement sur l'ensemble du territoire national (2 à 4 wilayas par entreprise). Comme il a été créé en 1987 quelque 9 entreprises régionales couvrant 22 wilayas par décret, et 26 entreprises de wilaya par délibération des Assemblées populaires de wilaya.
De la Sonade à l'ADE
En 1992, les entreprises régionales de l'eau ont été transformées en EPIC. Il faut signaler qu'en 1997 le gouvernement avait décidé de revoir cette organisation à la lumière des nouvelles dispositions du code des eaux. C'est ainsi que les systèmes de production et de distribution d'eau potable à partir des ressources en eau mobilisables localement ont été placés sous la compétence des communes conformément aux dispositions de la loi relative à la commune. Les systèmes régionaux de production d'eau (barrages et transferts notamment) devraient être assurés par les établissements de l'eau. Depuis avril 2001, la gestion de l'eau a été confiée à un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé l'Algérienne des eaux (ADE) créé par décret exécutif. Parmi ses principales missions, l'ADE est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale de l'eau potable dans tous ses volets de gestion de la production, transfert, traitement, stockage, adduction, distribution et approvisionnement en eau potable et industrielle. L'ADE est par ailleurs chargée de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'œuvre pour son propre compte et/ou par délégation pour le compte de l'Etat ou des collectivités locales. Elle se présente comme un instrument de régulation des opérations de gestion déléguée à des opérateurs algériens ou étrangers. Ainsi, tout en soulignant le désengagement de l'Etat de la maîtrise de l'ouvrage, l'ADE est appelée à promouvoir le partenariat en favorisant les contrats de management, d'affermage, de concession et de BOT. Comme il a été confié à l'ADE l'intégration de l'Agence nationale de l'eau potable et industrielle et de l'assainissement (AGEP), les 9 établissements de production et de distribution de l'eau, 26 établissements de wilaya gérant 258 communes (EPDEMIA) ainsi que les 932 régies communales. Il y a lieu de signaler enfin que les réalisations hydrauliques ont été réalisés depuis 1970 aussi bien par des entreprises algériennes qu'étrangères ou aussi par celles dites mixtes. Quant aux grands projets d'alimentation en eau potable, ils ont été, dans leur grande majorité, réalisés par des entreprises algériennes, même si les équipements (stations de pompage, de traitement et d'épuration) sont fabriqués par des fournisseurs étrangers. Le privé national voit sa participation se limiter à la réalisation des adductions, réservoirs et réseaux d'alimentation en eau potable et d'assainissement.


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