L'action initiée en vertu des dispositions contenues dans l'arrêté du ministère de l'agriculture, fixant les conditions de commercialisations des produits d'origine animale, donne lieu épisodiquement à la saisie de quantités jugées impropres à la consommation, au niveau de la wilaya d'El Bayadh. Surtout en cette période caniculaire où des indices de conservations très strictes doivent être observés afin de réduire des risques hautement préjudiciables à la santé du citoyen. Choses qui n'est, malheureusement, pas souvent évidente du moment que certains acteurs, intervenants sur la chaîne de distribution, plutôt soucieux des gains à engranger ou ne jouissant pas de moyens matériels adéquats, omettent de respecter. Un état de fait des plus désolant que les résultats communiqués, à ce propos, par les services vétérinaires de la direction de l'agriculture qui opèrent de concert avec ceux de la répression des fraudes confortent mais aussi, révèlent tout le travail qui reste à accomplir dans ce sens. Pour preuve, les brigades mixtes de services suscités, viennent, au courant de cette semaine, de procédé à la saisie de 675 kg de viandes blanches dont les normes de conditionnement ni la traçabilité (étiquetage) ne sont pas définies, de 298 plaquettes d'œufs dont la manutention et le transport s'effectuent au détriment d'une observation scrupuleuse de la non interruption de la chaîne du froid et de 42 kg de viande rouge dont l'état ne permettait plus l'écoulement. Dans le même ordre d'idées, les services vétérinaires de la direction de l'agriculture de la wilaya ont procédé durant le premier semestre de l'année en cours, à 6 000 (six mille) prélèvements destinés à des examens sérologiques et bactériologiques au niveau du laboratoire régional à Laghouat. Opération qui a permis de dépister 80% du cheptel bovins et la confirmation de 50 cas de brucellose caprine positive dans les communes de Krakda Ghassoul et Aïn El Orak dont 49 ont été soumis à l'abattage, trois autres cas de brucellose bovine à Bougtob et El Bayadh ainsi que 4 cas de tuberculose bovine confirmée, répertoriée en tant que zoonose dont l'être humain peut être contaminé. De l'avis du chargé du secteur, les transactions commerciales qui touchent le cheptel sont un vecteur avéré de transmission de maladies, duquel les éleveurs commencent à prendre conscience puisque certaines cessions ne sont conclues que lorsque les services vétérinaires, mis à contribution, attestent que l'animal est indemne de toute affection.