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Péril en la demeure
Publié dans El Watan le 11 - 08 - 2004

Etonnante déclaration de Bouabdallah Ghlamallah, le ministre des Affaires religieuses.
Il a affirmé avant-hier que son ministère ne contrôlait pas les salles de prière des cités et enceintes universitaires. « Ces salles, a-t-il dit, ne sont pas de notre ressort et échappent de fait à notre champ d'action et de contrôle. » Venant d'un haut représentant de l'Etat, ces propos sont purement scandaleux. Les pouvoirs publics incapables de contrôler les mosquées universitaires ? C'est impensable et incroyable. Pourtant, le pays a des services de sécurité omniprésents. Ils peuvent dénicher et traquer n'importe quel opposant, n'importe quel journaliste où qu'il se trouve, même dans un bled perdu. S'ils ne veulent rien faire, c'est que le Pouvoir a décidé soit de laisser le champ libre aux islamistes dans certaines sphères pour mieux composer avec eux, soit de démissionner devant eux, ce qui est surprenant dans ce dernier cas. Une chose est certaine : dès le début des années 1980, le régime a laissé se développer dans les enceintes universitaires la gangrène islamiste, laquelle s'est transformée dans les années 1990 en terrorisme d'une rare barbarie. Ces barbus avaient imposé leur loi aux autres étudiants et ils le faisaient avec violence. Ils jouissaient d'une totale impunité même s'ils allaient jusqu'au meurtre comme on l'a vu en 1982 avec l'affaire Amzal, cet étudiant progressiste assassiné à coups d'épée dans le campus. Le Pouvoir algérien cherchait un contrepoids au courant moderniste et démocratique. Il a utilisé pour cela, et de façon criminelle, la mouvance intégriste. On connaît les conséquences de cette politique à courte vue : pendant plus d'une décennie, le pays a été plongé dans l'horreur absolue et c'est un miracle si l'Algérie est encore debout et qu'elle n'a pas disparu de la carte. L'endoctrinement de toute une génération est tel que le traumatisme subi durera encore longtemps. Mais nos gouvernants refusent de tirer les leçons qui s'imposent et d'admettre que l'islamisme est un danger mortel. Ils osent nous dire qu'ils n'ont pas les moyens de le combattre. En supposant que cela soit vrai, le ministre des Affaires religieuses a le pouvoir des textes réglementaires pour extirper le mal et le bouter hors des universités. Dans le cas contraire, c'est la déliquescence de l'Etat qui se poursuivra de manière irréversible. Il est urgent de passer à l'action, sinon nos universités subiront le sort des universités égyptiennes. Le travail en profondeur fait sur plusieurs décennies par les Frères musulmans a transformé les campus en des lieux d'intolérance où l'obscurantisme a remplacé la science et le savoir.

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