La section du CNES de l'université des Frères Mentouri de Constantine a clôturé une année d'activité syndicale en adressant à ses adhérents, en début de semaine, une déclaration dans laquelle son coordinateur fait le bilan des actions menées par le syndicat au niveau national et local, notamment durant l'année universitaire écoulée, et lance à cet effet un appel aux enseignants pour se mobiliser autour de leur syndicat en leur demandant de se préparer pour « une année décisive à la rentrée prochaine ». Ainsi, si le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne répond pas favorablement aux revendications du CNES, notamment concernant l'avant-projet de statut particulier de l'enseignant proposé par le syndicat, la nouvelle rentrée pourrait être placée sous le signe de la protestation. Dans sa déclaration, le CNES de l'université Mentouri revient sur la mise au point de cet avant-projet et sur l'installation de la commission mixte de préparation du statut, le 18 juin dernier, dont la proposition finale devrait être remise le 15 octobre prochain au plus tard. La section locale de ce syndicat fait également le bilan de ses activités durant cette année, rappelant à cet effet, le rassemblement organisé le 4 novembre 2004, la journée de protestation du 7 février dernier et le préavis de grève local lancé et suspendu juste après par le bureau du CNES Mentouri. Les revendications, étant d'ordre national, ne pouvaient être prises en charge par une section locale, seule, sans compter que le quorum nécessaire n'avait pas été atteint au cours de l'assemblée générale. Outre cela, le bureau local du CNES a également mentionné l'existence d'un « climat de tension régnant entre un groupe d'enseignants et le chef du département du génie mécanique », dont les membres s'attellent à résoudre en collaboration avec l'administration. Sur un plan organique, la section aura à organiser à la prochaine rentrée des élections en vue de remplacer des membres du bureau démissionnaires.