Le président Chirac, en Ecosse où il participe au sommet du G8, a exprimé toute son « horreur » et « la totale solidarité de la France ». Le chancelier allemand, Gerhard Schröder, et son ministre des Affaires étrangères, Joschka Fischer, ont condamné ces « attentats perfides » qui visaient « manifestement aussi le sommet du G8 qui avait lieu au même moment à Gleneagles », a relevé le chancelier dans un communiqué diffusé à Berlin. « Le terrorisme ne doit et ne va pas l'emporter », a dit pour sa part le vice-chancelier, Joschka Fischer. Madrid, qui a subi le 11 mars 2004, le pire attentat terroriste de son histoire, avec un bilan de près de 200 morts et plus de 1500 blessés, a condamné énergiquement ces attentats « sauvages ». L'Italie, le Luxembourg et le Danemark ont condamné ces attentats perpétrés par « une bande de criminels fanatiques ».Le haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne, Javier Solana, a exprimé sa « sympathie et (sa) solidarité avec les Londoniens et le gouvernement britannique » après les attentats de Londres. « Les peuples à travers l'Europe et le monde vont se rassembler pour condamner cette attaque odieuse contre des civils innocents », a-t-il ajouté dans un communiqué diffusé à Bruxelles. La Commission européenne s'est dit « choquée » par la série d'explosions survenues à Londres. Son président, José Manuel Durao Barroso, « et avec lui toute la commission, exprime sa solidarité et son soutien aux familles des victimes », a indiqué un porte-parole de l'Exécutif européen, Pia Ahrenkilde. En Russie, Vladimir Poutine a condamné les attentats « inhumains », « quel que soit l'endroit où sont perpétrés de tels actes inhumains : Londres, New York, Moscou ou ailleurs, ils exigent une condamnation sans réserve et la réunification de tous les pays civilisés dans la lutte contre le terrorisme international ». Les autorités tchèques et polonaises ontt rajouté leurs voix aux autres Etats pour exprimer leurs condoléances et affirmer leur solidarité dans la lutte contre le terrorisme. Le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, a exprimé son « horreur » après les attentats meurtriers dans un message de « profondes condoléances » à son homologue britannique,. « Cet acte de violence aveugle souligne que la menace du terrorisme international reste active », poursuit-il. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le Mexicain Vicente Fox, le gouvernement argentin, le président chilien Ricardo Lagos Escobar, le ministère des Affaires étrangères vénézuélien, le gouvernement colombien, le président uruguayen Tabare Ramon Vazquez Rosas, le ministère équatorien des Affaires étrangères, le gouvernement péruvien, le président bolivien par intérim Eduardo Rodriguez ainsi que les autorités nicaraguayennes, panaméennes, honduriennes, paraguayennes et salvadoriennes ont t exprimé leur profonde tristesse après le drame ayant frappé les Britanniques. L'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar ont dénoncé ces attaques terroristes contre la capitale britannique et qui touchent des « innocentes victimes ». D'autres pays musulmans ont également réagi, notamment la Jordanie, la Palestine, l'Egypte, le Liban, la Syrie, l'Iran et l'Irak. Tous ont condamné ces meurtres d'innocents et rejeté toute forme de violence et de terrorisme. En Afrique, le Kenya, le Niger, la Tunisie, le Maroc, le Mali, l'Afrique du Sud, Madagascar... ont tenu à affirmer leur soutien aux Britanniques et à dénoncer ces actes de terrorisme. Le pape Benoît XVI a condamné les attentats de Londres comme « des actes inhumains » et « partage la douleur des victimes ». Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a fait parvenir un message de « sympathie et de soutien » à Tony Blair, et au maire de Londres Ken Livingstone. Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné « les attentats terroristes commis à Londres » dans une résolution adoptée à l'unanimité lors d'une réunion extraordinaire.