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Françoise rudetzki. présidente de sos attentats
« Nous demandons l'extradition de Rachid Ramda »
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2005

Rachid Ramda, 35 ans, alias Abous Fares, est détenu depuis novembre 1995 au Royaume-Uni. Il est considéré comme l'un des cerveaux des attentats revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA) algérien entre juillet et novembre 1995.
L'attentat le plus meurtrier (8 morts et une centaine de blessés) était survenu le 25 juillet à la station Saint-Michel du RER parisien. Il en serait l'instigateur. Françoise Rudetzki, présidente de SOS-Attentats, qui réunit les familles des victimes de 1995, demande une nouvelle fois son extradition en France, pour qu'il soit jugé et qu'il purge sa peine.
Cela fait 10 ans que Rachid Ramda est détenu en Angleterre, pourquoi demandez-vous aux autorités britanniques de hâter son extradition ?
Nous réitérons notre demande d'extradition de Rachid Ramda. Nous avons eu une annonce dernièrement du gouvernement britannique, mais des recours sont examinés par la justice et nous craignons que la procédure se prolonge des mois, voire des années. Les victimes, leurs parents et proches veulent qu'il soit jugé. Il est anormal que Rachid Ramda soit détenu pendant tout ce temps sans être jugé. (Une première demande d'extradition de la France, acceptée en 2001 par le gouvernement Blair, a été repoussée en 2002 par la justice britannique, qui a avancé les risques de mauvais traitement que l'Algérien aurait couru en France. Une seconde procédure a abouti en avril dernier à un nouveau feu vert du gouvernement Blair, mais l'examen d'un nouveau recours judiciaire a suspendu cette décision, ndlr).
Pourquoi est-ce que, selon vous, les autorités britanniques mettent tout ce temps pour extrader « le cerveau » de l'attentat du RER Saint-Michel ?
Je ne sais pas, il faut le demander aux autorités britanniques. Elles nous ont fourni les preuves de son implication dans la préparation des attentats de Paris. Les policiers ont notamment retrouvé des empreintes digitales et des documents lors des perquisitions qui ne font aucun doute quant à sa responsabilité (Les enquêteurs ont établi que Rachid Ramda avait expédié de l'argent de Londres aux poseurs de bombe parisiens. Ils ont saisi à son domicile londonien des ordres écrits du GIA sur les attentats, ainsi que le texte d'un ultimatum envoyé le 27 août 1995 par le GIA au président Jacques Chirac, ndlr). Rachid Ramda est sous écrou extraditionnel depuis 10 ans !
C'était peut-être à cause de la politique de la Grande-Bretagne vis-à-vis des islamistes. Ces derniers avaient droit de cité à Londres, en échange ils ont promis de ne pas commettre d'attentats sur le sol britannique...
Si l'Angleterre pensait être à l'abri des attentats, elle a découvert avec horreur que ce n'est plus le cas. Les Britanniques pensaient être à l'abri d'attentats en étant laxistes sur la présence sur leur territoire de personnes liées à Al Qaïda. Ils se rendent compte qu'ils ont eu tort. Ils comprennent sans doute mieux aujourd'hui la volonté des victimes d'obtenir justice et la nécessité de coopérer sur le plan judiciaire.
Vous pensez qu'une nouvelle coopération entre les différents pays européens sur le terrorisme est possible ?
Je pense que les Anglais devront comprendre la nécessité de la coopération judiciaire européenne, dans la mesure où ils ont eux-mêmes besoin de l'aide d'autres pays après les attentats du 7 juillet.
Les autorités françaises font-elles tout leur possible pour l'extradition de Rachid Ramda ?
Elles ont émis un mandat d'arrêt international, elles ne peuvent pas faire plus. Je vois mal comment elles peuvent exercer des pressions sur Londres. La justice anglaise est indépendante. Je ne vois pas ce que la justice française peut faire de plus, sinon continuer à demander l'extradition de Rachid Ramda.


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