Après avoir faussé compagnie à l'équipe nationale de judo lors du tournoi de Paris (février 2005), Benyekhlef Amar (24 ans) et Guendouz Smaïn (23 ans) sont rentrés au bercail. Visiblement marqués par cet épisode, qui a fait couler beaucoup d'encre, les deux judokas, qui ont séjourné en Espagne et au Luxembourg, ont fait leur mea culpa au cours d'une rencontre avec des représentants des médias. Avec le recul, les jeunes judokas, qui sont sous le coup de suspension de deux ans, ont regretté amèrement le geste assimilé à une fugue. « La famille et notre pays nous ont énormément manqué. Psychologiquement, nous avons été sérieusement atteints. Cette histoire n'est qu'un mauvais souvenir. Nous sommes avides de reprendre du service avec l'équipe nationale et avec notre club, le MC Alger. Le fait de ne pas avoir pris part aux championnats d'Algérie, d'Afrique ainsi qu'aux JM d'Almeria, on a eu le sentiment d'avoir trahi l'Algérie. On a déja présenté des excuses au président de la FAJ et au DTS du MCA. C'est une erreur de jeunesse, ni plus ni moins. » Les deux jeunes hommes ont tenu à préciser : « Nous avons agi de notre plein gré. Personne ne nous a manipulés », avaient-ils tenu à faire savoir. Leur compagnon, Aït Youcef, lui, n'est pas rentré. Il se trouve toujours à l'étranger.