Pour prendre en charge le nombre croissant des étudiants, 2314 maîtres assistants supplémentaires et un nombre non encore divulgué d'enseignants étrangers de haut niveau seront recrutés. Selon le communiqué officiel au terme du Conseil des ministres tenu mercredi dernier, cette décision vise à « assurer, dans de bonnes conditions, la rentrée universitaire 2004-2005 ». D'ailleurs, il sera procédé, lit-on, à l'ouverture de nouveaux points de formation, notamment dans les filières des sciences sociales et humaines, lettres et langues, gestion et sciences économiques. En matière de formation toujours, les universités, est-il ajouté, doivent recourir aux technologies de l'information et de la communication. Cela à travers, notamment, la généralisation de l'utilisation de l'informatique dans toutes les spécialités et l'utilisation de cours en ligne accessibles à tous les étudiants. Au plan des infrastructures, le communiqué indique que les capacités d'accueil, estimées actuellement à 600 000 places pédagogiques, seront renforcées par un apport de 50 000 nouvelles places réparties sur 27 villes universitaires. 20 nouvelles bibliothèques seront également réceptionnées au profit des étudiants. Il faut dire que les universités et les centres de la formation supérieure devront offrir des places aux 202 615 nouveaux bacheliers de cette année. Les départements de Rachid Harraoubia et d'El Hadi Khaldi devront alors gérer 740 000 étudiants. La capacité actuelle d'hébergement est de 272 550 lits que viendra renforcer la réception prochaine de quelque 20 000 lits et de 14 restaurants universitaires répartis sur 25 villes universitaires. Autre mesure : le doublement des lits à hauteur de 60 000 lits et la mobilisation de 5000 logements sociaux en vue de leur utilisation en résidence d'hébergement pour 50 000 étudiants au niveau des 22 villes accusant un déficit. Le Conseil des ministres établit « l'incidence financière induite par les mesures préconisées pour les quatre mois restant de l'année en cours à 2 594 877 000 DA ». Enfin, le gouvernement est acculé à livrer, avant septembre 2005, près de 130 000 nouvelles places pédagogiques et plus de 60 000 nouvelles places d'hébergement afin d'éviter les contraintes rencontrées à la rentrée 2004-2005.