L'Expression : Plusieurs universités au niveau national ont connu des remous ces derniers temps, à quoi est due cette situation? M.Harraoubia: Cette situation est liée à des causes sécuritaires. Dans ce sens nous faisons de notre mieux pour que les conditions sécuritaires des étudiants soient améliorées. Et nous faisons des efforts énormes de telle façon à ramener la sécurité totale au niveau des cités universitaires. Mais permettez-moi quand même d'attirer l'attention des étudiants sur un point: la sécurité dépend aussi des étudiants. C'est eux qui introduisent un certain nombre d'étrangers au niveau des cités universitaires. Et puis je pense qu'à partir de cette donnée, on peut imaginer le devenir de la résidence universitaire. Mais il y a aussi le problème de manque d'encadrement, qu'en est-il au juste? Effectivement, et permettez-moi de dire que nous sommes en train de poursuivre l'opération que nous avons entamée au début de l'année. Le problème ne se pose pas en termes de couverture des enseignements au niveau de nos universités. Nous avons besoin d'enseignants de haut niveau, pour surtout encadrer nos postgraduants, assurer des enseignements au niveau des écoles doctorales et former les enseignants de demain. Nous sommes exigeants vis-à-vis des enseignants que nous sommes en train de chercher actuellement. Au-delà du corps magistral, nous continuons à recruter nos maîtres assistants sur le plan national. et nous offrons suffisamment de postes au niveau des universités. Le problème qui se pose c'est que les postes que nous avons offerts ne sont pas encore satisfaits. Et la possibilité existe toujours pour un certain nombre de disciplines. Certaines voix affirment que l'Office national des oeuvres universitaires(Onou) sera privatisé... Non. Les oeuvres universitaires resteront publiques. Mais nous allons les réorganiser. Nous allons mettre en place un nouveau mode de gestion. Nous allons offrir à l'étudiant la possibilité de pouvoir choisir entre plusieurs prestations de service. On pense même instaurer une concurrence entre les Onou de façon à ce que l'étudiant bénéficie d'une meilleure prise en charge au niveau de chaque cité universitaire.