Se chantre du moderne algérien, Seloua, qui a pris son come-back sur la scène musicale nationale, a récidivé par un second retour à Timgad, où elle avait participé au Festival international de Timgad, il y a 18 ans. Seloua, malgré le poids de l'âge, a été à l'honneur lors de la 27e édition du FIT 2005. Elle a été couronnée du diadème du festival (bijou en argent doré, conçu par une jeune chaouia, Hind Saâdi Bouafia) par Khalida Toumi, ministre de la Culture. Emouvante clôture, où la scène fut envahie par les « afficionados », les journalistes, les cameramen et le public sous le thème patriotique « Enti bent bladi » du chanteur El Hadj Driassa. Emue, l'auguste dame aura gratifié son public d'un riche patrimoine Zahoua elbel, Nehwek ya ghzali. Elle était au summum, en cette soirée de l'Algérie familiale, réconciliée avec son passé musical et contemporain. « Mama Seloua », émission TV qu'animait la diva au début de sa carrière, était racontée par un sexagénaire aux jeunes journalistes venus en masse de tout l'Est algérien pour couvrir l'événement. Par ailleurs, la soirée a été réservée à l'hôte émirati, la star des TV du Golfe, Hocein El Djassimi, ce jeune de 24 ans bien à l'aise dans son habit blanc avec turban venu de sa lointaine arabie. Ravissante, Zakia Mohamed aura entonné quelques titres connus sous des applaudissements nourris, suivront le haouzi de Chaouli et le malouf de Dib Layachi de Constantine. Ainsi, le rideau tombe aussi sur l'édition 2005. Elle est diversement appréciée par les Batnéens.