La 25e édition du Festival international de Timgad, dans la wilaya de Batna, a pris fin vendredi soir après dix soirées dont les programmes artistiques ont marié musique ethnique indienne et chorégraphie traditionnelle égyptienne aux diverses expressions musicales nationales. Le Festival a été clôturé, tard dans la nuit, par un concert à deux moments. Le premier a été animé par le ténor de la chanson syrienne moderne, Sabah Fakhri, qui a enchanté le public par ses «mouwachahat» puisées dans le patrimoine musical du temps des califes abassides. La seconde partie de la soirée a été consacrée aux rythmes modernes de la chanson nationale (rai, hip-hop, kabyle et chaoui). C?est ainsi qu?on a vu évoluer sur scène chab Sahraoui, Hakim Salhi, Hassiba Amrouche et la nouvelle star du chaoui Nasr Eddine Hora. Organisé sous le signe de la solidarité avec les victimes du séisme qui a secoué, le 21 mai dernier, les wilayas de Boumerdès et d?Alger et auxquelles seront versées les recettes, le Festival de Timgad 2003, retardé d'un mois et demi sur sa date habituelle, n'a pas fait le plein vu que «les habitués de ce festival étaient plus préoccupés par les préparatifs de la rentrée scolaire», notent les organisateurs. Kadem Essaher, Abdelwahab Doukali et plus particulièrement El-Hachemi Guerrouabi qui a animé un concert mémorable (son deuxième à Timgad après 19 ans), ont été incontestablement les stars de cette 25e édition de Timgad qui, au total, aura fait défiler sur le théâtre romain de la bimillénaire Thamughadi plus d'une cinquantaine d'artistes.