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Banque-Entreprise
Les conditions majeures de la revitalisation (2e partie)
Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2005


1- Eléments de contexte
Plusieurs traits de l'économie algérienne l'apparentent à une économie d'endettement parce que les entreprises sont globalement et largement endettées auprès des banques. Dans une telle économie, la mesure est forcément interne : vis-à-vis des entreprises, la banque opère sa propre évaluation. Il faut qu'elle décide si elle prête ou non, à quel taux et dans quelles conditions. Mais cette évaluation se fait dans un rapport bilatéral entre banque et entreprise, fondé sur une répétition des relations. Ce rapport bilatéral est étendu sur le long terme, c'est un suivi de relations d'affaires qui permet d'établir la confiance en quelque sorte réciproque du prêteur et de l'emprunteur. A l'intérieur de ce rapport de long terme, une évaluation interne de l'entreprise se fait et la qualité des crédits résulte du monitoring, c'est-à-dire du suivi des prêts et du contrôle par la banque au moyen de différents procédés (elle s'appuie sur cela sur les rapports qui lui sont faits, des informations qu'elle récolte de l'extérieur, mais toujours sur la base d'un suivi des dossiers). On est donc dans une logique bancaire contrairement à une logique financière qui se réfère à l'évaluation de l'entreprise par le marché, c'est-à-dire une évaluation publique fournie par les agences de notation et les analystes financiers. On n'est pas donc dans une économie capitaliste postbancaire où il existe ce que les économistes appellent une valeur fondamentale de la firme, fondée à partir d'une opinion publique. Ce contexte, qui n'est pas celui d'une économie de marché au sens où le recours à d'autres modes de financement existe et peut ainsi suppléer les concours bancaires, explique en partie suivant les cas la nature des comportements des banques vis-à-vis des entreprises. Les deux parties ne sont pas tout à fait placées sur un pied d'égalité. Il faut convenir que le banquier connaît bien l'entreprise alors que la réciproque n'est pas vraie. La réglementation bancaire et la technicité des banques ne sont pas l'apanage des entreprises en particulier, des clients en général. Elles constituent souvent un facteur d'incompréhension. Les banquiers savent bien que les entreprises ont besoin de leur argent qui n'est pas toujours le leur, c'est celui des déposants et à l'évidence les banques ont tout aussi besoin de l'argent des entreprises. Cet intérêt mutuel implique la confiance du banquier dans l'entreprise et vice versa. La règle du jeu pour l'entreprise implique une bonne connaissance des dispositions légales et réglementaires qui relèvent, comme il a été dit tout à fait au début, de plusieurs branches du droit. C'est dans ce cadre que doit se nouer la relation banque-entreprise pour évacuer toutes les incompréhensions et les malentendus qui peuvent rendre cette relation complexe difficile. L'effort à fournir doit provenir des deux parties.
2- Le positionnement de la relation banque- entreprise
Dans l'appréciation que peut avoir un banquier d'une affaire, il ne doit pas se contenter uniquement de porter un jugement sur un bilan ou une situation de trésorerie, c'est-à-dire sur des informations du passé et du présent ; il doit connaître aussi la nature de l'activité de l'entreprise et de ses fabrications et situer ses perspectives dans son secteur économique et dans son segment de marché. Il a aussi à juger la valeur des dirigeants, leur compétence et leur caractère, c'est-à-dire leur détermination. Cela suppose des contacts fréquents, cela suppose que les représentants des banques, qui sont les interlocuteurs des chefs d'entreprise, disposent de responsabilités suffisantes pour que le dialogue soit utile et efficace. Ainsi, les banquiers peuvent mieux déterminer la nature des financements à étudier et proposer en fonction des besoins et de la structure de chaque société, qu'il s'agisse des crédits de fonctionnement ou d'investissement. Les formules de crédit et les critères d'appréciation ne peuvent pas être uniformes ni automatiques, mais doivent être adaptés aux problèmes de chaque société. Il faut, par ailleurs, que les chefs d'entreprise comprennent les banquiers et leurs contraintes. Car les banquiers ont des contraintes et, en premier lieu, celles relatives à l'application des règles prudentielles. Dans un tel contexte prudentiel fondé sur une juste et correcte appréciation des risques, il ne faut pas oublier que le banquier travaille avec l'argent des autres et il est obligé d'analyser avec soin les risques qu'il prend. C'est là le fondement même du métier de banquier. L'appréciation des risques est malheureusement trop souvent faussée et même voilée par une déformation des responsabilités des banquiers. La législation et la jurisprudence ont fini par aggraver la situation des banques lorsqu'elles sont confrontées à des entreprises en difficulté ; on rend les banques responsables tantôt d'avoir fait trop de crédits ou pas assez ; on connaît les conséquences de la mise en jeu des garanties par les banques. Dans ces domaines d'ailleurs, les intérêts des banquiers et des entreprises sont communs, car en frappant trop fort les dirigeants en même temps que les créanciers, on risque de tuer l'esprit d'entreprise.(A suivre)


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